En marge de la cérémonie de remise des clés des 160 logements FNPOS à la cité Khelifa à Arzew, et à une question de Liberté, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, a affirmé : "Avec mon collègue de la Culture, nous nous sommes mis d'accord pour faire bénéficier les artistes des droits de la Sécurité sociale." Avec un programme chargé, le ministre a inauguré une agence régionale du FNPOS à Oran, visité l'entreprise Marmur pour la fabrication de sièges pour la Symbol algérienne, située à la Z. I. d'Es-Sénia, et qui emploie une trentaine de jeunes avec une capacité de production de 40 000 sièges/an et assisté à la signature d'une convention de formation des nouvelles recrues entre l'entreprise turque Tosyali et la direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Oran. Cependant, la demande du responsable de Tosyali quant à la réalisation de la 3e phase du projet pour la construction d'une centrale de fils machines a fait grincer des dents en demandant "plus de permis de travail pour la construction de la centrale car elle nécessite un personnel de haute compétence", un coup dur pour l'absorption du chômage des diplômés locaux et le transfert de technologie. "En fait, c'est une manière de nier l'existence de compétences en Algérie", souligne un jeune cadre. En outre, Mohamed El-Ghazi a rappelé lors d'un point de presse que "dans le cadre de l'Ansej et de la Cnac, 350 000 micro-entreprises ont été créées avec à la clé 1,1 million de postes d'emploi". NOUREDDINE BENABBOU
