Si les premières neiges recouvrant les cimes du Djurdjura ont mis les autorités locales d'Aïn El-Hammam en alerte en mobilisant tous les moyens possibles, il n'en demeure pas moins que les habituels usagers de la route déplorent les nombreux désagréments causés par l'homme et accentués par la nature. En effet, les travaux de canalisation de gaz ont endommagé des pans entiers de la chaussée en plusieurs endroits. Avec les dernières pluies, les accotements ont été ravinés par le ruissellement des eaux. Ainsi, sur la RN71, des égouts à ciel ouvert continuent à enlaidir le décor avec tous les désagréments qu'ils causent aux riverains des villages d'Aït Aïlem et d'Ouaït Slid. Par ailleurs, il est utile de rappeler que la voirie non entretenue par les services municipaux qui attendent, comme chaque année, le denier moment pour intervenir, notamment dans les zones inondables. "À l'époque, les services de la commune intervenaient et adressaient des mises en demeure aux propriétaires de matériaux afin de dégager la piste ou la voie publique dans les 48 heures, mais de nos jours, on fait semblant de ne rien voir", déplore un automobiliste d'Akbil. "On a creusé des conduites de gaz ou d'eau, mais à aucun moment, les propriétaires concernés n'osent remettre en état la voie publique, et l'APC ne lève pas le petit doigt pour sanctionner les fautifs", ajoutera-t-il. LIMARA B.