Les chefs d'établissement de la localité refusent catégoriquement les nouvelles inscriptions en raison du manque de places pédagogiques. À quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreux parents d'élèves dénoncent les difficultés rencontrées pour effectuer le transfert de leurs enfants aux établissements les plus proches de leur lieu de résidence. Ces familles se trouvent dans une impasse, du fait que toutes les demandes et les recours formulés sont demeurés sans réponse. Le constat est édifiant à Oued Tlélat, qui a vu sa population s'accroitre suite aux récentes opérations de relogement effectuées à partir de plusieurs quartiers de la wilaya d'Oran, et les écoles, déjà surchargées, ne peuvent contenir les nouveaux arrivants. Une problématique qui se pose avec acuité dans tous les nouveaux groupements d'habitation de la wilaya. À Oued Tlélat, les chefs d'établissement refusent catégoriquement les nouvelles inscriptions en raison du manque de places pédagogiques. Un directeur d'école explique que, depuis l'arrivée massive de ces familles, relogées dans le cadre du RHP, la situation vire au cauchemar. Malgré les nouvelles infrastructures scolaires, le problème de la surcharge des salles de classe dans les trois cycles va se poser de nouveau dans les nouvelles zones d'habitats durant cette rentrée. Les préparatifs de la rentrée scolaire est dans la plupart des établissements une période et un événement opportun et joyeux mais apparemment ce n'est vraiment pas le cas dans certaines écoles où la rentrée s'annonce même très houleuse. Face à cette situation, les parents ne savent plus à quel saint se vouer, de même qu'ils ne conçoivent pas que leurs enfants doivent poursuivre leur scolarité dans leurs anciens quartiers. La situation est vraiment dramatique, vu que la plupart des relogés viennent des quartiers du centre-ville d'Oran, à l'image de Sidi El-Houari ou des Planteurs. Face à cette situation pour le moins inattendue, des élèves font le va-et-vient depuis déjà l'année dernière et vont devoir continuer à effectuer de longs déplacements pour rejoindre leurs établissements en raison, notamment, de l'absence de transport scolaire. Ce problème est d'autant mal vécu par les locaux qui ne veulent pas voir leurs enfants évoluer dans une classe surchargée. Ces nouvelles cités ne répondent en fait à aucune norme d'aménagement, estime les riverains interrogés. À la daïra de cette circonscription, on explique que cette problématique risque de se faire ressentir tout au long de cette année, car les projets d'infrastructures, en cours de réalisation, ne seront livrés que la prochaine rentrée scolaire (2018-2019). Afin de pallier à cette carence et accélérer la cadence des travaux pour la réception des projets, l'OPGI d'Oran s'est vu confier la réalisation de la totalité des chantiers, précise notre source. Hadj Hamdouche