Immeubles de Bermadia à Relizane : L'étanchéité pose problème L'assurance décennale relative à l'étanchéité lors de la réalisation d'immeubles d'habitations est connue, elle est obligatoire et signifie que pendant les 10 ans suivant la réception de l'immeuble, le constructeur s'engage à réparer l'étanchéité. Dans ce cadre, des règles techniques de réalisation et de contrôle du CTC sont à suivre et ne souffrent aucune exception, c'est la loi, sauf dans le cas des immeubles de Bermadia, en face du pôle universitaire de Relizane. Ces immeubles attribués et occupés depuis seulement 1990, il y a à peine dix-huit ans, sont déjà des passoires, et les infiltrations d'eau dues à l'étanchéité défectueuse ont encore un impact négatif sur le reste des constructions. En fait, ces immeubles sont partis pour tomber en ruine rapidement, d'autant que les plaignants qui ont recouru à l'OPGI ont appris deux choses auprès de l'office public qui était maître de l'ouvrage : d'abord, les constructeurs ne vont pas répondre à leurs obligations malgré la loi et l'assurance décennale ; ensuite les travaux doivent être menés par les résidents eux-mêmes. Dans quel pays vivent ces gens ? Il n'y a pas de lois à respecter ni de questions à poser à ceux qui ont réceptionné ces immeubles où l'étanchéité était déjà en mauvais état ? Il y a eu plusieurs articles dans bon nombre de quotidiens sur cette situation depuis l'occupation de cette cité et pas seulement sur ce problème d'infiltration d'eau. En fait, toute cette cité a permis à beaucoup de personnes de se remplir les poches sans souscrire aux règles de construction. Mais qu'en est-il du contrôle en cours de réalisation et au moment de la réception ? Là, il s'agit d'habitations et de familles qui n'ont parfois même pas de quoi s'alimenter convenablement mais qui, forcées, doivent dépenser pour réparer l'étanchéité, parce que l'entrepreneur qui a construit l'immeuble refuse de se plier à la loi ! E. Yacine aïn tédeles (Mostaganem) : Un mort et deux blessés dans une collision Un enfant en bas âge a trouvé la mort et deux autres personnes ont été grièvement blessée, hier, dans un accident de la circulation survenu sur le tronçon communal de Aïn Tédeles, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris d'une source digne de foi. L'accident s'est produit suite à une collision entre deux voitures de tourisme causant la mort sur place d'un enfant et des blessures plus ou moins graves à deux personnes âgées de 24 et 48 ans. Les victimes ont été transférées vers les urgences de l'établissement hospitalier de Aïn Tédeles, tandis que la dépouille mortelle de l'enfant a été déposée au service de la médecine légale, ajoute la même source. Une enquête a été aussitôt diligentée par la Gendarmerie nationale à l'effet de déterminer avec exactitude les causes et les circonstances de cet accident. E. Y.