Sans lui enlever le mérite d'avoir réussi à réaliser une prestation de haute facture face au Mexique, l'entraîneur national Djamel Belmadi n'a pas changé ses "coutumes" encore moins sa stratégie sur le volet changement de joueurs. Fidèle à ses traditions, le sélectionneur des Verts a tardé, une fois de plus, à opérer des changements pourtant nécessaires pour équilibrer le jeu de son équipe. L'exemple le plus édifiant n'est autre que l'expulsion du milieu de terrain Adlène Guedioura. L'on croyait que Belmadi allait immédiatement incorporer son remplaçant, histoire d'apporter un soutien direct à Bennacer dans la récupération et la relance. Il n'en fut rien. Cela expliquerait néanmoins la pression exercée par le Mexique dans la majeure partie de la seconde période, sachant que les Verts avaient réussi à prendre l'avantage sur une réalisation de Mahrez. Le coach national s'est contenté pratiquement d'un seul changement, celui d'Andy Delort à la place de Baghdad Bounedjah (75'), alors que l'entrée en jeu d'un récupérateur semblait inéluctable. Belamdi n'a pas cherché d'autres solutions en présence d'un banc de touche regorgeant de bons éléments de surcroît en mesure d'apporter le plus escompté, notamment au milieu du terrain. Un profil comme Belkebla pouvait renforcer le milieu récupérateur des Verts, alors que Boulaya, l'une des grosses satisfactions face au Nigeria, aurait pu apporter un plus aux attaques algériennes grâce à sa vivacité, sa rapidité et ses gestes techniques. Au final, Belkebla et Boulaya se sont contentés seulement de deux petites minutes, alors qu'en face Tata Martino a incorporé quatre éléments : Andrès Guardado, Gilberto Sepulvida, Diego Lainez (64'), Alan Pulido (72'). D'ailleurs, c'est Lainez qui a permis au Mexique de remettre les pendules à l'heure.
