Aucune suite favorable n'a été donnée aux appels incessants des résidants de la cité Hai Fatah, située dans la commune de Relizane, à l'adresse des services concernés (commune, daïra et wilaya). Les habitants de la cité susmentionnée ne savent pas à quel saint se vouer. Une cité populaire des plus mal loties sur le plan du développement. Et pour dire vrai, ce manque n'a fait que compliquer inévitablement la rude vie menée par ses habitants depuis des lustres. Fatigués d'attendre une amélioration des conditions de leur existence, après avoir pris leur mal en patience des années durant, ils réclament la réfection des routes, l'eau potable, lit-on dans une correspondance rendu publique hier par les habitants de ladite, dont une copie est en notre possession. Des familles issues majoritairement du milieu paysan et qui se sont détachées peu à peu de l'agriculture qui est pourtant leur raison de vivre. La route reliant leur cité à la commune de Relizane sur une distance de 2 km et qui mène vers les habitations éparses est pour ainsi dire impraticable. Mais les routes, qui relient leur cité aux habitations, sont pour leur part délabrées, pour ne pas dire dans un piteux état. Pour ce qui est de la réclamation relative aux routes, il en existe une qui est considérée ou plutôt classée comme route communale. Ainsi, il revient aux services communaux de l'entretenir et de la réfectionner. Les habitants de la dite lancent un appel de détresse au premier responsable de la wilaya afin de prendre le taureau par les cornes en procédant au bitumage des routes, selon le même communiqué.