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El-Hadi Bahlouli sur les traces des aînés
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 05 - 2012

Dans une ambiance festive, les grandes retrouvailles, les traditions et les cultures des tribus khenchelies (Ouled Oudjana, Memechas, Herakhtas et autres d'Arris, Remilla et Taouzient) ont été découvertes par les enfants de Tiaret. Dans le cadre des échanges culturelles entre les deux wilayas, initiés par la ministre de la Culture, la délégation chaoui composée de 70 figures de l'art est l'hôte de la capitale de l'émir Abdel dader, Ibn Khaldoun et le rossignol du ghzoul Ali Maachi .
En effet les Tiaretis ont eu à découvrir dès l'ouverture de la semaine culturelle de la pyramide, le monument historique des Aurès, lors de l'exposition des visiteurs au centre culturel de Tiaret. Un accueil chaleureux a été réservé aux invités venus du fief des nationalistes avec un trésor de la culture berbère, des produits artisanaux des différents patelins, les chants, les danses et autres archives de la région. Les chants Rahaba planent encore sur l'esplanade du centre culturel, un groupe composé de jeunes talents, à leur tête le doyen de Sidi Ahmed Bel Abbès, l'enfant de Yabous, Bahlouli Hadi, entouré de son groupe avec des habits traditionnels entonnant les «chants polyphoniques» ancestraux accompagnés des instruments comme le bendir et la gasba. Hadi qui dépasse la soixantaine d'années reste une muraille et le monument artistique chaoui, nous dira un guendouz. «On retrouve dans ce monde deux choses importantes, le pilier de la troupe de Rahaba le chouchou d'Ouled Hamza de djebel chelia, la vraie perle des Aures et les chants qui sont très populaire depuis la nuit des temps, un cachet dans diverses fêtes dans la région des Aures.» Bahlouli le modeste des grands pleure de joie après les grandes retrouvailles et chante pour les enfants de son oncle M'hand – Marouche, et à la communauté chaoui à Tiaret. Hadi qui reste une référence vivante de la chanson chaouie vouait un amour sacré pour sa patrie l'Algérie avec un parcours honorable sur les podiums à l'échelle nationale et maghrébine reste un monument attaché à sa culture comme un bébé sur les bras de sa maman. Bahlouli Hadi, nul n'a besoin de son portable ou de son adresse qui garde toujours le trésor de Ali Khencheli et Aïssa Djamboul avec une voix qui ne se tait jamais à jamais du haut de ses 62 ans. Il n'a rien encore perdu de sa légendaire bonhomie. Entouré de ses proches après une longue durée environ 40 ans, le destin a voulu ( sans contacter l'émission Djak El Marsoul de la chaîne Nessma ), que Aâmi El Hadi, larmes aux yeux et en dépit de l'âge et de sa frêle silhouette, reprenne service pour faire plaisir à l'assistance, son bendir et gasba pour entonner quelques airs à peine audibles mais l'on a vite compris qu'il s'agissait de ces mélodies qui ont fait aussi la gloire de la culture chaouie. L'association des archéologues créée par le jeune Badaoui Bachir occupe son stand au hall avec des expositions, comme les maquettes des monuments vestiges de la perle des Aurès, la station thermique de Hammam Salihine, la statue d'El-Kahina, et du site de Taberga , de Tizagrarine, et la monnaie en bronze ( ère Vespasien – Antoine ). Les membres de la dite association ont réussi en un laps de temps recenser les 180 sites historiques à travers les quatre coins de la région, et la réalisation d'un document de 20 mn sur Massinissa en attendant l'aide de l'Etat pour faire de l'espace baptisé au nom des « frères martyrs Boulaziz», un musée national. La gent féminine de la commune de Babar est connue par ses traditions et son cachet spécifique, kheïma, tapis, burnous et autres habits en laine. La femme rurale a préféré que sa production soit suspendue sur les balcons comme un poisson dans un acquarium, surtout qu'au centre du hall se dressait la Kheïma. De l'autre côté, deux jeunes femmes connues par leur parcours au sein du mouvement associatif et l'insertion de la jeune fille rurale avec un palmarès et une haute gamme (des costumes traditionnels chaoui). Notre présidente Aldjia Griri et sa conseillère Mosbah Rabia organisent chaque année à l'occasion du 8 mars le concours de la meilleure couture à la main du costume traditionnel avec la participation de plus de 200 candidates . L'homme au burnous blanc Zaouch Laroussi laisse aussi une empreinte sur le sol de Tihert, l'un des stars de la danse folklorique, et les chants berbères. Cette personne avec une carrière de plus de trois décennies estimé par les chaouis depuis sa participation à l'émission «El Han oua Chabab» en 1980 à Constantine et sa chanson «Baghi nazaouadj» sélectionnée par maître Krikri. Un encouragement mène l'enfant d'Arris à participer aux festivités nationales, maghrébines et africaines ce que témoigne son presse – book et son album et devant le public tiareti chante Angham el Djazair avant de rendre hommage aux héros tels Ben Boulaid , Si Haoues , Si Othamen et Abbes Lagrour. Lors de cette manifestation les présents ont découvert aussi une bibliothèque ambulante des monts des Aures. Mohamed Salah Ounissi auteur de plusieurs articles sur la culture, la publication mensuelle de la revue l'écho de Khenchela publiée par l'association pour la sauvegarde de la culture des Aurasiens». L'homme à la plume d'or qui a débuté sa carriere avec la publication du livre Racines – chansons – poésies est venu à la terre du savoir pour exposer les manuscrits des penseurs et philosophes des pays arabes et occidentaux. Un autre créneau qui commence à disparaître ici et ailleurs mais l'élève de Boughernizen Khemissi a préféré la collection des timbres et avec le peu de moyens notre philatéliste Hanane Djamel (association Fous ma fous) expose au public plus de 5 000 timbres. Le collectionneur de la daïra de Kais avec sa petite mallette n'a réussi de photographier que deux timbres rares, les plus célèbres. Si le premier prépayé en 1937 (Algérie ) le second témoigne la première guerre mondiale. La question qui se pose pourquoi certains timbres ont- ils tant de valeur ? Chacun a sa petite histoire qui lui vaut sa célébrité. Au registre des soirées les Khenchelis ont bien choisi les meilleures voix de la chanson amazigh à l'image de Mansaf Harrath, star en 2008 à Tamanrasset lors du festival national. Le rossignol des Aurès chante en duo à côté de chebba Yamina – double Canon à maintes reprises à travers les festivités nationales et locales. En 2009 le célèbre Djaghallal Hamoudi retourne d'El Hoggar à sa ville natale Khenchela décoré par la médaille de «meilleur chanteur de la chanson amazigh individuelle et collective». La meilleure voix a choisi l'art en 1986 pour rejoindre les chouyoukhs de la troupe Taziri avec une panoplie de morceaux de reggae, Ghnawa, Hard, Rock et le Swing en attendant son album dans les prochains jours. Une autre figure qui grimpe l'échelle sans faire de bruit, est le jeune Moussaoui Hassen, originaire de Tazoughaghet bien soudé avec une poignée de musiciens pour faire un ensemble et jouer sous le cachet de la troupe «Forsane». On compte au registre de la composante plusieurs participations et en 2010, finaliste à l'émission Alhan Oua Chabab grâce au sérieux et la discipline de notre jeunot H'ssissen. Parmi les participants figurent deux génies avec des mains magiques, si l'ébéniste Messaoudi a choisi ce créneau pour exposer son pur produit son camarade de classe, l'enfant de l'oasis Oggab avec quelques outils a réussi de vous offrir les objets de l'artisanat ( chaînes , gourmettes , bagues parures et ceintures ) quelques minutes après la commande. Fouad Zine a depuis son enfance toujours été attiré par le métier bijoutier , le gout du travail manuel ne l'a jamais quitté à ce jour, il y fabrique de 400 à 800 grammes d'argent par mois réservés aux bijoux berbères. Pour les troupes folkloriques figure la participation les cavaliers d'Ouled Yagoubi à leur tête Oumda Messaoud Boukhari et le cheikh Tahar Yagoubi avec des tenues traditionnelles qui ont fait découvrir aux Tiaretiens leur culture, leur panorama, et le pan culturel des monts aurasiens. Les hommes au burnous de la troupe « Ighouder» de Tiaret s'envolent vers le littoral marseillais le 16 juin prochain pour participer au festival maghrébin initié par notre communauté en France. Pour Rahaba de Yabous, une troupe créée en 1975 par les enfants d' Ouled Djana , lors de la campagne moissons- battages, selon Moussaoui Hassen , pour préserver les traditions de nos ancêtres , un aspect essentiel de l'art populaire et de l'héritage culturel traditionnel auxquels de nombreux amoureux restent encore attachés. Les Rahaba de Yabous qui se distinguent nettement du chant bédouin ou auressien en solo des groupes folkloriques constitués de joueurs de Flute et percussion gasba – bendir. Le groupe du monument artistique cheikh Moussaoui est formé de six choristes vêtus de blanc (gandoura – chèche) et le burnous noir formant une figure de deux rangées, se tenant par la main , face à face dans un mouvement de va – et – vient. Devant une salle archicomble, les étoiles de rahba tapant les pieds tout en chantant ou en répétant des refrains , ponctués de cris gutturaux comme aux mariages, aux circoncisions et autres fêtes. Les guendouzs du mausolée de Sidi Ahmed Bel Abbes et avec la baraka du saint patron de la région où les Benouareth , Bougurnizen , Benachi , Moussaoui , Laroussi , gaagai , et Ouled Hamza , les légendaires de la chanson chaoui ont participé à plusieurs rencontres nationales et internationales ainsi qu'aux manifestations organisées par nos communautés à l'étranger. Les voix du duo Bahlouli Hadi – Moussaoui Hassen chantent aujourd'hui et demain le répertoire de chanteurs célèbres Aïssa Djarmouni , Ali Khencheli et bien autres encore .Les festivaliers ont organisé à l'honneur de la délégation de Tiaret à leur tête Maachou, secrétaire général de la wilaya ,une fête au sein même de la kheïma ou chakhchoukhas , petit lait et datte fourrée ont été le plat du jour. Les visiteurs ont eu à prendre part à cette grande manifestation d'échanges entre les deux wilayas qui marqua l'événement. Bendir, gasba et chants ont accompagné le repas. Les Khenchelis quant à eux malgré le court séjour ont eu des visites guidées à travers les sites historiques Ladjdar, les grottes d'Ibn Khaldoun, la jumenterie Chaouchaoua et autres que referme la capitale rostomide resteront gravés dans leurs mémoires

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