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Le déclin français entre la décolonisation de la Polynésie et le rôle servile des médias
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 06 - 2013

C'est l'histoire de l'arroseur arrosé : le régime français a reçu une véritable gifle des instances de l'ONU qui viennent de classer la Polynésie française comme Etat entrant dans le cadre de la décolonisation, rejoignant ainsi d'autres pays comme le Sahara Occidental, dossier dans lequel la France s'est toujours rangée du côté de la monarchie grabataire et moyenâgeuse du Maroc qui opprime quotidiennement le peuple sarahoui.
Lorsque l'on fait l'état des lieux du traitement médiatique français de cet évènement très important qui implique le droit à l'autodétermnation d'un peuple, on constate à quel point les médias de l'Hexagone, fidèles à eux-mêmes, souffrent de la mentalité colonisatrice qui peine à s'adapter à l'ère des libertés. Cette politique de deux poids deux mesures est appliquée immuablement par rapport à la question sarahouie et aussi en ce qui concerne la guerre meurtrière contre le peuple syrien menée par des mercenaires soutenus par la France. Concernant ce dernier sujet, divers documents prouvent que le régime français, avec à sa tête François Hollande et son ministre de l'Intérieur Manuel Valls, savait tout des filières terroristes qui fournissent des combattants en Syrie, leur permettant d'exporter leur soi-disant «démocratie» à coups de kalachnikovs et de Sam7, tout en prétendant combattre le terrorisme au Nord-Mali. La réaction des représentants diplomatiques français à l'ONU a été très vive et ils n'ont pas hésité à évoquer le cas syrien en protestant sur le fait que l'ONU n'a pas réussi à produire de résolution pour intervenir en Syrie. Citons Le Monde dans son édition du 18/05 : «Deux jours après avoir été incapable de mobiliser plus de 107 voix contre la répression sanglante du régime syrien, l'Assemblée générale se glorifiait d'adopter une résolution affirmant "le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance" et réinscrivant la collectivité d'outre-mer sur la liste des territoires à décoloniser.» Bel exemple de la médiocrité des médias français, alliés inconditionnels du pouvoir en place, dénudés par leur manque de professionnalisme et leur fébrilité légendaire quand il s'agit du sacro-saint intérêt de la France. N'oublions pas que l'intervention française en Libye est passée comme une lettre à la poste à l'ONU, alors que le mandat a été largement dépassé pour nous ramener l'enfer au Sahel. Nos diverses sources de renseignement s'accordent à dire que l'intervention en Libye a amené le chaos actuel. D'ailleurs, à propos de sa place dans l'ONU, on pourrait aller très loin dans l'analyse qui consisterait en la refondation de l'organisation. En effet, la composition du Conseil de sécurité ne reflète pas la réalité puisque des pays comme la France avec son entrée en récession et son taux de croissance catastrophique de -0,1% ne devrait plus avoir le droit d'y siéger. La configuration issue de la Seconde Guerre mondiale est surranée en voyant ce qu'est la France aujourd'hui, qui malgré sa situation de déliquescence totale, continue à donner des leçons et à s'ingérer dans les affaires d'Etat de nombreux pays avec son sempiternel réflexe néocolonialiste et impérialiste. Elle figure constamment en pointe avec son allié US dans toutes les guerres impérialistes menées contre les peuples pour piller leurs richesses. Devant les appels récents à un durcissement sans précédent des sanctions contre l'Iran de la part du ministre français de la Défense, le général Ahmad Vahidi, ministre de la Défense iranien, a répondu de manière cinglante : «Les déclarations du ministre français de la Défense témoignent de deux choses : d'abord, la France continue à se comporter comme puissance colonialiste et il est dommage qu'un Etat qui réclame la paternité de l'une des plus grandes révolutions de l'histoire parle et agisse en puissance colonialiste. Le second point dont témoignent ces propos c'est l'inefficacité des sanctions anti iraniennes. C'est le fait que ces sanctions restent sans effet qui pousse l'Occident à en réclamer le durcissement.» Il poursuit, concernant le soutien et la politique «éhontés et déplacés» de la France au terrorisme en Syrie, «son bellicisme en Afrique et au Moyen Orient», «qu'ils marquent un retour de la France à la pensée du Moyen-Age. Au lieu de tenir ce genre de discours hostile et inhumain, il vaudrait peut-être mieux que les dirigeants français s'attèlent à la tâche ô combien urgente de résoudre les problèmes et les crises domestiques qui rongent la France». Toutes les attaques ciblant l'Algérie sont venues de Paris, avec notamment les moines de Tibhirine dont, bizarrement, plus personne ne parle depuis les dernières révélations des terroristes impliqués dans leur assassinat. La couverture médiatique n'a pas été la même lorsque notre pays était à feu et à sang où nous nous battions contre le terrorisme et où les Français attisaient les flammes sans relâche. Que sont devenus les janissaires de la France, ces vedettes du «qui tue qui» qui ont voulu souiller l'image de notre armée et de nos services de renseignement en l'occurrence le DRS, recrutées par les services français, tels que Abdelkader Tigha ou Souidia, Sifaoui, Samraoui, etc. qui nous ont sorti des scénarii dignes des romans de science fiction de HG Wells ? Ils ont été abandonnés, jetés dans les caniveaux de l'Hexagone qui les a pressés comme des citrons en leur faisant cracher leur venin contre notre armée et nos services de renseignement. L'interdiction de publication du journal de Hicham Aboud et de l'ouverture d'une enquête à son sujet nous ramène un nouveau cas de trahison, cet individu ayant longtemps flirté avec les services français et qui a propagé des affaires liées à la corruption en terminant avec deux pages sur la santé du président directement inspirées par la publication du Point. D'après nos propres sources, les fuites ont été organisées délibérément par l'hôpital militaire du Val-de-Grâce qui dépend du régime français pour ensuite être propagées par Le Point et dont une certaine presse a fait ses choux gras avec les retombées que l'on sait. Est-ce cela le journalisme d'investigation ? Voilà donc la véritable situation, l'hôpital n'a pas respecté sa clause de confidentialité stipulée dans son contrat et s'est livré à des manœuvres politiques qui touchent à la souveraineté d'un Etat, en faisant appel aux nouveaux harkis, les idiots utiles de la République française qui pullulent malheureusement dans nos administrations et dans notre presse. Aujourd'hui, l'utilisation de la liberté d'expression est devenu un véritable chantage : «soit on me laisse dire ce que je veux, soit j'accuse le pays de dictature avec la menace de ramener mes maîtres de l'Otan pour une éventuelle intervention droit- de-l'hommiste». Ainsi, les médias français nous gavent de communiqués sur l'état de santé de notre président, s'ingérant dans la politique intérieure de notre pays qui a donné un million et demi de martyrs pour se libérer du joug colonial assassin, tout en oubliant que leur pays est en crise. Le moment est venu de rompre tout contrat avec ces Français et de les laisser à leur récession. Une des tâches des autorités algériennes confrontées à cette campagne délibérée de déstabilisation est de mettre fin aux accords qui lient notre pays avec cet hôpital du Val-de-Grâce, et par ce fait seraient en harmonie avec les exigences du peuple algérien qui n'apprécie pas le paternalisme français. Il n'y a pas que cet hôpital sur la planète, n... de Dieu ! Il en existe dans d'autres pays avec lesquels nous n'avons pas de litige historique et qui ne vont pas instrumentaliser une simple maladie pour en faire du tapage médiatique avec des visées occultes pour nuire à l'Algérie comme à l'accoutumée. Les Algériens se passerait volontiers de ce comportement de la part des Français qui poursuivent une guerre psychologique entamée depuis longtemps et qui n'a jamais cessé. Je comprends qu'il leur soit particulièrement douloureux de voir une Algérie stable et indépendante, mais c'est le verdict de l'Histoire et il faut l'accepter. Ceux qui ont placé leur foi dans le déclin français au lieu de l'installer dans la sève millénaire de notre patrie arrosée par le sang de nos martyrs en ont pris pour leur grade. Force est de constater un regain d'hostilité considérable par rapport à la première hospitalisation du président en 2005, et si l'on revient en arrière pour évoquer la maladie du président Chadli hospitalisé à l'hôpital Brugman de Bruxelles, on remarque que rien de tout cela ne s'est produit à l'époque. Les institutions fonctionnaient, tout le monde faisait son travail sans spéculations ni haine, mais dans ce cas-ci, nous en sommes bien loin. L'outrecuidance d'Aboud est inouïe quand on sait qu'il trimballe non pas deux ou trois casseroles mais toute une batterie de cuisine derrière lui. Sous d'autres cieux, il aurait été passé par les armes pour faits de trahison et de désertion, d'intelligence avec l'ennemi, du fait qu'il avait été officier supérieur du renseignement. Certaines voix vont nous offrir d'autres versions et d'autres plats et je les vois chanter une petite musique qui consiste à dire qu'il faut toujours soutenir un journaliste même s'il complote et conspire avec l'ennemi, ce qui est le cas de ce félon. Il y aurait même en circulation des pétitions de soutien à cet individu. Et puis quoi encore ? Je ne suis pas le confrère de ce genre d'énergumène. Il faut que la profession de journaliste lave son honneur de ces gens-là en renouant avec la plume libre et non pas avec les souffleurs des cercles occultes qui leur dictent ce qu'ils doivent écrire. Nous en avons assez des campagnes orientées. Le bal des faux-culs a d'ailleurs commencé avec certains qui, sur fond de soutien au «martyre» de ce soudard d'Aboud, rejoignent le club de l'article 88 et dans la foulée nous demandent d'imiter ni plus ni moins le modèle turc. Après nous avoir proposé des bouts de tissu made in Qatar, voilà qu'un certain parti nous vante les vertus de ses amis de l'AKP. Cela s'appelle de la contrefaçon politique. On sait que les islamistes algériens ont reçu des douches froides successives lors des élections précédentes, et nous les voyons maintenant en train de nous suggérer des modèles de société étrangers à la nôtre. C'est ce qu'ils ont trouvé de mieux. Décidément, il n'y a pas que le RCD qui s'est trompé de société en
confondant les agitations politiciennes et la Politique avec un grand P. Tous ces personnages représentent la décrépitude de la soi-disant opposition algérienne engluée dans un salon feutré, en dehors des préoccupations du peuple. Ce n'est pas étonnant qu'ils se soutiennent les uns les autres. (Suite de la page 5) Aboud a pris la fuite dès le lendemain des faits et a accouru chez ses maîtres à Paris pour se plaindre et donner de la matière aux néocolonialistes au moment où le monde arabe est anéanti par le règne des islamistes, et le voilà qui continue son travail de sape sur les médias français, notamment sur France 24, le lundi 20/05, faisant sa pub macabre en renouant avec les salons parisiens qu'il connaît depuis longtemps, se ralliant à l'amicale des veuves éplorées et des nouveaux harkis. Le strip-tease d'un journaliste qui a osé évoquer le mot «complot» dans une interview qu'il a accordée à la chaîne LCI nous fait penser à l'époque coloniale quand ses reporters parlaient depuis le territoire de la colonie vers la métropole en se comportant comme de bons indigènes. Cette immense frustration met à nu une pseudo-élite médiatique qui ne s'est jamais affranchie du complexe du colonisé en rendant des comptes à ses maîtres. Pauvre Algérie qui se passerait volontiers de ces spadassins à la solde de «fafa» et des groupes anti-algériens allant de l'OAS aux harkis, en passant par le Qatar et les cercles sionistes et néocolonialistes. A ce stade de félonie, il ne s'agit plus de militer pour les droits de l'Homme ou pour la liberté d'expression, mais de déstabiliser le pays en attaquant les institutions algériennes. Ce n'est pas un combat de projet, mais un combat de personnes liés a des intérêts. Il ne sert à rien à Aboud d'évoquer Khelil ou les autres pourris qui se sont gavés sans scrupule en s'enrichissant avec les deniers de l'Etat, lui aussi a créé deux journaux et a obtenu le financement de la publicité de l'Etat en un temps record à son retour en Algérie. Pourrait-il nous dire où il a trouvé les fonds nécessaires à la création de ces journaux ? Inutile, nous nous en doutons en voyant l'ampleur de la campagne qu'il continue à mener aujourd'hui. Notre pays fait face à une véritable association de malfaiteurs allant des salafistes aux corrompus des administrations en passant par les journalistes et certains partis liés au sionisme. Voilà notre échec, nous avons formé des individus qui nous tendent des embuscades chez notre ennemi historique. L'Algérien patriote et attaché à son pays ne peut qu'éprouver du dégoût pour ces canailles sans honneur qui se fichent éperdument du destin de la patrie où ils sont nés et qui les a nourris. Combien puissiez-vous vivre, vous les traîtres qui avez vendu votre pays pour un simulacre de vie dans l'éphémère cité de Voltaire ? Pour ceux qui n'ont d'yeux que pour cette France du déclin, voici en quelques chiffres le rapport du FMI – institution capitaliste que je n'aime pas pour sa politique impérialiste – et dont la présidente est française, ce qui ne l'empêche pas par ailleurs d'être l'objet d'une enquête judiciaire, à l'instar de plusieurs de ses compatriotes politiciens qui défraient la chronique quotidiennement pour leur implication dans des affaires liées à l'argent sale, allant du blanchiment aux comptes offshore, en passant par le trafic d'armes. Chaque jour amène son lot de scandales. On comprend mieux, au vu de ce rapport et de ces scandales en avalanche, pourquoi certains peuples d'outre-mer s'inquiétant naturellement pour l'avenir de leurs enfants, cherchent leur indépendance. Pendant que le FMl accorde 6% de croissance à l'Algérie, il prévoit que le produit intérieur brut (PIB) de la France reculera de 0,1 % en 2013 en comparaison de 2012, alors qu'il prédisait une légère croissance de 0,3 % en janvier. Ce serait la première année de récession depuis la baisse de 3,1 % en 2009. Croissance négative en 2013 avec une mauvaise performance à l'export, confiance en berne, rigueur budgétaire, taux de chômage en constante croissance (10,2% en 2012, 11,2% en 2013, 11,6% en 2014), Hollande s'était engagé à ramener le déficit public de la France à 3% du PIB en 2013, mais il devra se satisfaire de 3,7%. Le vœu pieux de Hollande qui espère ramener le déficit sous la barre des 3% en 2014 est contredit par les analyses du FMI qui confirment qu'il stagnera encore à 3,5%, et qui prônent de nouvelles réformes contraignantes à l'égard des Français, malgré les promesses concernant les dépenses de retraite et de la politique familiale qui auront bien du mal à être mises en place dans une telle conjoncture. Le déficit français ne devrait revenir sous les 3% qu'en 2015 mais les experts américains estiment que la dette française va battre les records avec 92,7% de PIB en 2013, 94% en 2014 et jusqu'à 94,1% en 2015, avant de refluer progressivement jusqu'à 88,1% en 2018. «Y a de la joie» chanterait Charles Trenet comme lorsqu'il baissait son pantalon devant les nazis... Concernant le volet du traitement médiatique de la maladie du président Bouteflika en Algérie, il est triste de constater que la presse algérienne calque des modèles archaïques qui sont loin d'être neutres et indépendants du pouvoir politique, telle la presse française qui a agi de la même manière durant toute l'histoire de France. La presse de notre pays aurait pu garder sa capacité d'investigation, un caractère qui lui est propre, celui dont nos journalistes martyrs nous ont montré le chemin face à l'ignominie islamiste, au lieu de coller à la presse française aux ordres. Rappelons-nous le scandale des écoutes téléphoniques chez des journalistes trop curieux, dites «fadettes», impliquant l'ex-ministre de l'Intérieur de Sarkozy, Claude Guéant, qui est actuellement embourbé dans des affaires de corruption avec l'argent de Kadhafi, l'affaire Karachi, Bettencourt, etc. et dont les organes de presse n'ont fait écho que lorsque les juges d'instruction sont entrés en action. Bien au contraire, tous se sont ligués contre Edwy Plenel et son Médiapart qui a enquêté sur ces sujets, les a divulgués et a subi une pression d'enfer de la part des autorités. A ceux qui nous offrent le modèle français, on leur rétorque par le témoignage de journalistes proches du régime qui ont déplu au prince et ont été virés comme des malpropres sur un simple coup de téléphone de l'Elysée. Les exemples sont multiples, le plus célèbre étant Poivre d'Arvor et bien d'autres, comme les chroniqueurs de France Inter Didier Porte et Stéphane Guillon dont l'humour corrosif n'a pas plu. Plus graves sont les cas de journalistes décédés dans des conditions troubles et je n'hésite pas à qualifier Didier Contant, celui que sa compagne nomme le «huitième mort de Tibhirine», de martyr du harcèlement politique du régime français qui l'a poussé à la mort suite à son investigation sur l'affaire des moines assassinés. Contant avait réalisé plusieurs enquêtes sur cette affaire et avait conclu à un crime islamiste, mais des groupes de pression français liés au lobby du «qui tue qui» qui n'ont jamais arrêté leur acharnement contre notre armée, ont lancé une véritable campagne de calomnie à son encontre, dont le résultat s'est soldé par son «suicide». Autre martyr de la plume, Michel Naudy, journaliste et militant communiste, rédacteur en chef à la rédaction nationale de France Télévisions mis au placard depuis 1995 à la suite de la censure d'une de ses émissions critique sur les médias : «Droit de regard». L'émission censurée critiquait notamment les journalistes Alain Duhamel de France 2 et Guillaume Durand deTF1, les comparant à des «chronométreurs officiels d'une République en quête de convenable». Le magazine commentait aussi une soirée électorale où «l'on se tapait sur les cuisses aux exploits motorisés de porte-micros lancés aux basques du vainqueur». Titré «Télé-beauf», un montage dénonçait les blagues salaces du duo Daniel Bilalian-Bruno Masure. Naudy avait fondé un groupe dont l'objectif était de dénoncer la corruption de certains élus de l'Ariège et les irrégularités de la gestion du conseil général socialiste. Il avait déclaré à l'un de ses proches : «Si un jour tu apprends que je me suis suicidé, demande une enquête.» En décembre, Michel Naudy a été retrouvé mort d'une balle dans la tête à son domicile, la gendarmerie privilégiant la thèse du suicide. Au lieu d'imiter la presse des chiens de garde français assidus au dîner du siècle à l'hôtel Crillon de Paris, nos journalistes auraient pu rester eux-mêmes, et revendiquer leur algérianité, fiers de leur patrie et mobilisés vers un avenir rayonnant, digne du message éternel de nos martyrs. Rien ne pourra arrêter la roue de l'Histoire, des peuples vont certainement s'affranchir de la domination impérialiste. Le souffle éternel de la liberté ne peut être vaincu : de l'Irlande du Nord à l'Ecosse en passant par la Corse et la Savoie dont on apprend qu'un mouvement indépendantiste s'est constitué. Idem aux USA où plusieurs états voient bon nombre de citoyens réclamer la sécession (l'Alabama, l'Arkansas, le Colorado, la Floride, la Géorgie, l'Indiana, le Kentucky, la Louisiane , le Michigan, le Mississippi, le Missouri, le Montana, le New Jersey, New York, la Caroline du Nord, le Dakota du Nord, l'Oregon, la Caroline de Sud, le Tennessee et le Texas). Désormais, ce ne sont pas seulement les peuples de la périphérie qui sont concernés par l'implosion, car le piège va se refermer sur les puissances capitalistes elles-mêmes, tant elles sont nuisibles à la conception de nation. Quant à nous, nous devons rester vigilants et achever l'œuvre de nos martyrs à travers le temps, eux qui par leur sang ont donné naissance à notre patrie. Si jadis nos parents et grands-parents ont combattu le colonialisme au mépris de leur vie, notre combat à nous est de combattre le néocolonialisme et l'impérialisme avec toutes ses variantes. C'est une question de survie pour la nation algérienne. Il n'y a pas de danse sans que le diable y mette sa
queue (proverbe suédois)


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