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Amnesty international accuse l'Etat d'Israël de crimes de guerre
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 11 - 2014

Le dernier rapport fait par l'Amnesty international qui a été rendu public durant la mi novembre 2014 est réellement positif selon des experts internationaux en la matière qui ont aussi mis en cause l'Etat d'Israël accusé de crimes de guerre.
Ce rapport intitulé « des familles sous les décombres» révèle que les forces israéliennes ont tué des dizaines de civils palestiniens dans des attaques parfois constitutives de crimes de guerre menées contre des bâtiments abritant des familles, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport sur la dernière opération israélienne dans la bande de Ghaza. Les attaques israéliennes contre des habitations palestiniennes étaient redoutables et mortelles pour lesquelles ce nouveau rapport décrit huit cas dans lesquels des habitations à Ghaza ont été prises pour cible par les forces israéliennes, sans avertissement, pendant l'opération «Bordure protectrice», en juillet et août 2014, causant la mort d'au moins 104 civils, dont 62 enfants, indique-t-on . Les preuves avancées par Amnesty international montrent que les forces israéliennes ont eu recours à des bombardements aériens pour détruire des habitations, tuant parfois des familles entières. Israël viole les lois de la guerre « Les forces israéliennes ont violé les lois de la guerre en menant une série d'attaques contre des habitations civiles, faisant preuve d'une froide indifférence face au carnage qui en résultait, a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. «Notre rapport dénonce la pratique courante des attaques d'habitations par les forces israéliennes, qui ont témoigné d'un mépris choquant pour les vies des civils palestiniens en ne les avertissant pas et en ne leur laissant aucune chance de s'enfuir. » Le rapport contient de nombreux témoignages de survivants qui décrivent l'horreur et d'avoir eu à creuser frénétiquement dans les décombres et la poussière de leurs habitations détruites, à la recherche des corps de leurs enfants et de leurs proches. L'horrible dévastation de vies civiles et de biens détruits était bien claire, pour cela, Philip Luther a déclaré: «Quand bien même un combattant eut été présent dans l'une de ces habitations, cela ne dispensait pas Israël de son obligation de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la vie des civils pris dans les combats. Les attaques répétées et disproportionnées contre des habitations montrent que les tactiques militaires actuelles d'Israël sont inadaptées et en totale contradiction avec les principes du droit international humanitaire». Dans l'attaque la plus meurtrière évoquée dans le rapport, 36 membres de quatre familles, dont 18 enfants, ont été tués lors du bombardement du bâtiment al Dali, un immeuble de trois étages. Israël n'a pas indiqué pourquoi ce bâtiment avait été pris pour cible, mais Amnesty International a identifié la présence possible de cibles militaires à l'intérieur. En plus, la deuxième attaque la plus meurtrière visait semble-t-il un membre des brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, qui se trouvait devant la maison de la famille Abu Jame. Cette maison a été complètement détruite et 25 civils, dont 19 enfants, ont été tués. ces deux attaques étaient manifestement disproportionnées et, en vertu du droit international, elles auraient dû être annulées ou reportées dès lors qu'il est apparu de manière évidente que ces bâtiments abritaient tant de civils, a-t-on souligné . Dans certains des cas évoqués dans le rapport, Amnesty International n'a pu trouver aucune cible militaire apparente. Les attaques étaient, semble-t-il, dirigées directement et délibérément sur des civils ou des biens de caractère civil, ce qui constitue un crime de guerre. Aucun avertissement préalable n'a été donné aux habitants des bâtiments visés. Les prévenir aurait pourtant clairement permis d'éviter des pertes excessives parmi les civils. «Il est tragique de penser que ces décès de civils auraient pu être évités. Il est de la responsabilité des autorités israéliennes d'expliquer pourquoi elles ont délibérément choisi de raser des maisons entières pleines de civils, alors qu'elles avaient clairement l'obligation légale de limiter les dommages infligés aux civils et les moyens de le faire», a déclaré Philip Luther. Les survivants de l'attaque contre l'habitation de la famille al Hallaq, touchée par trois missiles, ont décrit des scènes horribles de corps déchiquetés éparpillés au milieu de la poussière et du chaos. Ayman Haniyeh, un citoyen a raconté le traumatisme que cela avait été de fouiller les décombres à la recherche d'éventuels survivants: «Tout ce dont je me souviens, ce sont des morceaux de corps, des dents, une tête, des bras, des intestins éparpillés partout», a-t-il déclaré. Une survivante de cette même attaque a raconté avoir serré dans ses bras un sac plein des « lambeaux » du corps de son fils. Khalil Abed Hassan Ammar, médecin au sein du Conseil médical palestinien et habitant de ce bâtiment, a indiqué : «J'ai seulement reconnu mon fils aîné, Ibrahim, aux chaussures qu'il portait ... Je les avais achetées deux jours auparavant.» Jusqu'à aujourd'hui, Israël n'a même pas reconnu les attaques décrites dans le rapport et n'a pas répondu aux demandes d'explication d'Amnesty International sur les raisons de chacune d'entre elles. Au moins 18 000 logements ont été détruits ou rendus inhabitables pendant le conflit. Plus de 1 500 civils palestiniens, dont 519 enfants, ont trouvé la mort dans des attaques israéliennes pendant le dernier conflit à Ghaza. Des groupes armés palestiniens ont aussi commis des crimes de guerre ; ils ont tiré sans discrimination des milliers de roquettes sur Israël, tuant six civils, dont un enfant, révèle le même rapport. Israël continue d'interdire aux organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International, de se rendre à Ghaza, et l'organisation a dû mener ses recherches pour ce rapport à distance, avec le soutien de deux personnes travaillant sur le terrain à Ghaza. Les autorités israéliennes ont aussi annoncé qu'elles ne coopéreraient pas avec la commission d'enquête mise en place par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. Il faut noter que «ce refus de permettre aux observateurs indépendants des droits humains de se rendre à Ghaza donne l'impression que les autorités israéliennes cherchent à dissimuler des violations ou à échapper à la surveillance internationale. Pour prouver son engagement à l'égard des droits humains, Israël doit coopérer pleinement avec la commission d'enquête des Nations unies et autoriser immédiatement les organisations de défense des droits humains comme Amnesty International à se rendre à Ghaza», a enfin déclaré Philip Luther.

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