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Un business illégal se développe
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 07 - 2015

Un véritable business illégal se développe et s'impose en toute impunité. Le marché du foot serait-il en passe de prendre sa revanche sur les marchés parallèles que connaissent les différents souks ? La réponse pourrait étonner plus d'un mais à jeter un œil sur les différentes tractions, on n'est pas loin de la juste réponse.
Ce n'est pas demain que le ciel illuminera notre football. Le gros nuage qui prend de l'âge ne semble pas être menacé pour laisser filer une lueur d'espoir sur ce sport qui voit sa couronne s'effriter par faute d'une gestion saine. Les recrutements se conjuguent à coup de millions de centimes souvent d'une manière inquiétante. Le pied vaut de l'or à présent. Les clubs n'hésitent pas à libérer et à ramener un autre, quitte à casser la tirelire. Ce foot qui se joue d'une manière floue avec un argent qui circule sans compter serait en voie de connaître officiellement son premier ralentisseur, le gouvernement veut mettre de l'ordre. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa vient d'annoncer la fin du paiement en espèces pour les transactions qui dépassent les 100 millions de centimes. Ça fait grincer quelques gestionnaires, qui laissaient les robinets ouverts pour que l'argent coule à flot. On dit que «le pied coûte cher, pas loin de ceux des grandes stars», le nouveau langage dans le monde sportif. Il ne s'agit plus de chercher la performance mais plutôt de chercher à convaincre ou plutôt à satisfaire les supporters qui veulent reconstruire une autre image de leur équipe d'où : débourser ou partir. Pour éviter de pareilles situations, tout le monde se met de la partie et débourse plus et ce pour répondre à l'exigence de la rue qui est celle d'arracher la meilleure place, pourquoi pas le titre de championnat et la Coupe à la fois. (Un, deux en un). Alors, les montants se conjuguent à des hauteurs inimaginables. Comment expliquer dés lors ces réactions des gestionnaires devant les médias, «nous n'avons pas d'argent, la FAF ou la Ligue doit nous aider, nos sponsors se retirent, nous n'arrivons pas à trouver le budget nécessaire, notre équipe souffre et nous n'arrivons plus a assurer les salaires de nos joueurs.» Les conflits se multiplient, les départs des joueurs s'accélèrent, les entraîneurs prennent le TGV pour ramener un autre entraîneur par train. Une fois sur le terrain, ils ne sont pas consultés, des joueurs inconnus sont imposés, et les conséquences frappent de plein fouet cet entraîneur local, qui ne saurait résister aux avalanches de clitiques. Etouffé dans sa coquille, il quitte le club après deux ou trois rencontres. Pourquoi hésiter puisque le budget existe. Perte d'argent, d'énergie et de temps... Quelle image veut-on construire ? Quelques présidents des clubs veulent tout à la fois quitte à aller au bout du monde pour négocier la venue d'un joueur souvent pas connu, et raconter n'importe quelle histoire pour plaire. Les petits clubs, eux, cherchent la meilleure piste pour éviter ce type de conflits ou plutôt de situations conflictuelles. Ils cherchent la meilleure voix pour atteindre leurs objectifs qui restent essentiel à la vie du club et aussi à la construction d'une image : laisser la meilleure emprunte, préparer dans la meilleure condition et selon les moyens disponibles, la génération future. Ainsi va le monde du football algérien. Il y a ces équipes, celles qui ne comptent pas ou ne savent pas compter et pour qui le sens de la gestion passe par la «chkara» et non pas par les circuits officiels. Des cas conflictuels, ceux qui amusent joueurs et dirigeants raisonnent, mais cela ne dérangerait nullement les deux parties. L'essentiel est d'encaisser, peu importe la manière mais surtout pas via une banque. La dernière décision du gouvernement annoncée par le ministère des Finances, semble ne pas plaire à une catégorie de gestionnaires, qui tenterait de faire la résistance. Le jeu de dessous de tables finira bien un jour connaître une autre forme de comptabilité, celle qui brûlerait ce système aveugle, qui fait contourner les meilleures étapes pour s'aligner et éviter la transparence. Avec le mercato, c'est la grande kermesse qui s'installe, tout connait tout le monde, tout est le monde est professionnel et enfin tout le monde est commerçant Les réseaux des superviseurs redémarrent. Les négociations s'amplifient, de nouveau discours habille d'un nouveau qualificatif apparaissent accompagnés par de nouvelles formules d'arnaques. On assiste alors à une marche aux puces. «Les dirigeants sont plus soucieux de se remplir les poches que d'améliorer la qualité de leurs effectifs.» Quel habit veut-on faire porter à notre football ? Quel sens veut-on donner à notre football, qui veut détruire les circuits imprimés par nos valeurs sportives, qui veut que ce foot rejoigne le circuit du marché informel. Faut-il sauver notre foot, lui éviter le pire, lui donner son sens, dans tous les sens. Le football ne devrait pas être un stage où les gestionnaires des clubs enseignent la mauvaise gestion et que les joueurs deviennent des complices juste pour le plaisir de singer les grandes stars. Pour reprendre un confrère d'un quotidien national, «en tout cas, de soi-disant managers, ne possédant même pas des licences pour activer, forment un puissant réseau d'intermédiaires. Des intermédiaires douteux et des clubs sans stratégie de recrutement.» «Ce sont eux qui s'arrangent à placer les joueurs dans des clubs où ils ont des entrées, donc des complicités, pour pouvoir à la fois bénéficier de rétro-commissions de la part et des clubs et des joueurs», expliquait un manager qui a pignon sur rue à Alger. Et d'ajouter : «En fait, ces suceurs de sang profitent de la désorganisation de nos clubs. La majorité d'entre eux n'ont pas de cellules de recrutement, ni de stratégie dans ce volet important, très important dans la gestion d'un club. Ce sont des clubs qui n'ont pas de recruteurs affiliés ou de détecteurs de talents, ni d'informateurs privilégiés.» Cela se passe au pif ! Voilà ce qui complète ce papier que nous voulons comme un papier d'information mais aussi d'alerte avant que notre football s'éloigne de sa raison d'être.

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