L'opération des inscriptions universitaires 2015 se déroulait dans de bonnes conditions à la faveur des mesures adoptées, dont le principe de solidarité entre les établissements universitaires. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, qui a été invité d'une émission de la Télévision nationale, a imputé le bon déroulement des inscriptions universitaires aux mesures adoptées dont le principe de solidarité entre les établissements universitaires, précisant que ces mesures ont permis de remédier au déficit enregistré dans l'orientation des étudiants au niveau de certaines universités accusant un retard dans la réception des structures pédagogiques et de prestations. Toutefois, le premier responsable du secteur de l'enseignement supérieur a précisé que l'ouverture de nouveaux établissements universitaires et des écoles supérieures des enseignants a permis d'accroître les chances des étudiants à obtenir leurs premiers choix, indiquant que la plupart des lauréats qui ont procédé à leurs inscriptions universitaires, ont obtenu leurs premiers choix. Il a, en outre, souligné que les recours sont formulés généralement lorsque le lauréat n'est pas affecté vers l'un des dix premiers choix ou en cas d'erreur dans la moyenne générale du bac. Taher Hadjar a indiqué, cependant, que du point de vue technique, l'opération des inscriptions s'est déroulée dans de bonnes conditions, tout en précisant qu'aucun problème technique n'a été enregistré en dépit du nombre important des lauréats. Par ailleurs, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a évoqué les mesures prises pour l'amélioration de la performance universitaire que ce soit pour l'encadrement, les structures universitaires ou les prestations. Pour ce qui est du délai de traitement des dossiers d'équivalence des diplômes étrangers, le ministre s'est engagé à ce qu'il soit réduit à une semaine. Dans un autre sillage, Tahar Hadjar a fait savoir que son secteur a reçu quatre offres concernant l'ouverture d'universités privées en Algérie, une seule à université a été approuvée jusqu'à présent en l'occurrence l'école supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger (ESHRA) alors que les autres offres sont à l'étude. Tout en rassurant la disponibilité des places pédagogiques pour tous les nouveaux inscrits, le ministre a rappelé que le secteur bénéficiera, au titre de la nouvelle année universitaire, de 76 000 nouvelles places pédagogiques et de 50 000 nouveaux lits.
