La faune sauvage s'est grandement multipliée, se transformant en source de problèmes pour les populations de certaines zones rurales. La profusion de nourriture dans ces zones et l'absence de battues sont des facteurs qui ont favorisé l'augmentation de certaines espèces particulièrement ravageuses pour les cultures et parfois même dangereuses pour les hommes et les animaux domestiques. D'ailleurs, les agriculteurs de plusieurs communes ont demandé la restitution de leurs armes afin de pouvoir faire face aux attaques répétées des loups, des sangliers et autres prédateurs qui menacent en permanence leur cheptel et leurs récoltes. Animal sauvage des plus ravageurs, le sanglier a déjà causé d'énormes pertes aux champs et aux vergers situés dans la région d'Oued Djemaâ et les nombreuses communes limitrophes du sud-est de la wilaya de Relizane, au relief montagneux et très boisé. L'on explique que l'exode des populations de ces zones a permis à la faune sauvage d'étendre ses colonies sur d'autres territoires, au détriment même des superficies travaillées par les familles encore présentes. Comment faire face à un danger permanent qui menace les récoltes, le cheptel et les habitants alors que l'administration n'autorise pas les battues pour des raisons liées à l'équilibre naturel de la zone qui, en même temps, continue de subir les méfaits de la prolifération du phacochère, se demandent-ils ?.