La non-convocation de Bensbaïni a soulevé un tollé médiatique. Inexplicablement, Rajevac ne lui a pas fait appel en avançant des arguments pour le moins que l'on puisse dire fallacieux. Des justifications qui ne tiennent par la route ni ne convainquent l'opinion sportive nationale. Titulaire indiscutable à Rennes, polyvalent dans le compartiment défensif, le jeune constantinois mériterait une place en équipe nationale d'autant que celle-ci souffre terriblement de l'absence de défenseurs, notamment dans l'axe central. Mais le Serbe voit les choses autrement en faisant curieusement l'impasse sur lui soulevant ainsi moult interrogations. Le plus surprenant dans cette affaire, c'est que le Serbe s'est égaré dans des justifications pratiquement toutes tirées par les cheveux. Pour lui, le jeune âge et l'inexpérience de Bensebaïni représentent un handicap alors qu'en réalité, c'est tout le compartiment défensif des Verts qui l'est. Il faut voir ailleurs les raisons de cette impasse faite sur un joueur qui ne cesse de progresser et qui est arrivé à s'imposer dans le dur championnat français. N'est-il pas en fait victime de calculs extra-sportifs dans lesquels il est pris dans un étau qui se resserre de plus en plus autour de sa carrière internationale ? Manifestement, c'est le cas, car ce jeune est pétri de qualités et il peut aisément se frayer une place de titulaire en équipe nationale. Il y a anguille sous roche et l'avenir dévoilera les vraies raison de sa non-convocation. Pour l'instant, c'est notre défense qui en pâtit, souffre de l'absence d'éléments capables de la stabiliser. Bensebaïni en est indiscutablement un, mais Rajevac en a décidé autrement d'autant qu'il n'a pas cessé de répéter qu'il assume ses choix. Le Cameroun est tout proche et on verra s'il a vraiment fait les bons choix et s'il ne s'est pas trompé sur Bensebaïni et sur d'autres joueurs capables de relever le défi.