La fermeté de la démocrate contraste avec la complaisance de son adversaire républicain Donald Trump. La politique étrangère s'installe rarement au cœur d'une campagne présidentielle américaine. Le troisième et dernier débat entre les deux principaux candidats, la candidate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, mercredi 19 octobre, a pourtant permis à l'ancienne secrétaire d'Etat d'esquisser certains axes de ce que pourrait être sa diplomatie si elle succédait à Barack Obama dans le bureau Ovale de la Maison Blanche. Mme Clinton a pris soin, tout au long de sa campagne, de louer le bilan d'un président doté d'un solide taux d'approbation au terme de huit années passées au pouvoir. Ce bilan comprend ce qu'elle considère comme une percée importante : l'accord sur le nucléaire iranien, dont elle revendique d'ailleurs une part de paternité. Mais elle ne cesse pourtant d'introduire également des nuances avec la retenue observée par M. Obama sur les dossiers internationaux.