Suite aux intempéries qui ont touché plusieurs wilayas, et qui ont causé la fermeture de certains établissements scolaires, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a annoncé, à Alger, l'élaboration d'un programme de rattrapage des cours non dispensés. Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation, la première responsable du secteur de l'éducation nationale, a expliqué qu'en raison de la fermeture de certains établissements scolaires, suite aux intempéries qui ont touché plusieurs wilayas, le rattrapage des cours ne représente aucun problème pour le secteur», soulignant qu'il a été convenu lors de sa rencontre avec l'instance d'inspection de «l'élaboration d'un programme permettant de mettre l'accent au cours du deuxième trimestre, sur l'accompagnement des enseignants pour le rattrapage des cours non dispensés». La ministre qui a souligné que le retard accusé «diffèrement, d'une wilaya à une autre, et d'un établissement à un autre», a affirmé que son département «prendra les mesures nécessaires dans l'intérêt des élèves». Les enseignants «sauront comment rattraper les cours non dispensés», a assuré Mme Benghebrit. Concernant les rencontres bilatérales avec le ministère de l'Education, qui ont débuté mardi avec la participation du bureau de la Fédération nationale des travailleurs de l'Education (FNTE), affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), Mme Benghebrit a indiqué que le critère de sélection des syndicats reste «l'ancienneté», affirmant qu'elle accueillera les autres syndicats dans les prochaines semaines. La ministre a précisé qu'outre le bureau du syndicat, d'autres responsables notamment des ressources humaines, de la formation et des finances participent à ces rencontres. S'agissant des allégations concernant le recul du niveau d'enseignement en Algérie, la ministre a affirmé que son département compte procéder à une analyse globale des résultats obtenus au niveau des établissements scolaires, en comparant leur évolution chaque année dans chaque établissement pour savoir s'il y a «progrès ou recul».