«Nous avons commencé, comme première étape, par établir des ponts entre la Police et la Société civile. Par la suite, nous avons commencé à parler d'un partenariat sécuritaire entre la Police et le citoyen, et actuellement, en troisième phase, le citoyen est au cœur de l'équation sécuritaire». C'est ce qu'a fait savoir le directeur général de la Sûreté nationale, le Général-Major, Abdelghani Hamel. À l'occasion de la sortie de la première promotion de policiers, à l'école de la Police de Dar El Beida, M.Hamel, a affirmé que le citoyen est «au cœur» de l'équation sécuritaire, rappelant les principes privilégiés en matière du maintien de l'ordre. M. Hamel a indiqué, par la même occasion, qu'en matière de maintien de l'ordre, la Police algérienne «a eu à mettre en place un concept qui est utilisé actuellement par toutes les polices à travers le monde, à savoir la gestion démocratique des foules». Interrogé sur les événements qui ont secoué dernièrement la ville de Bejaia, M. Hamel a tenu à rendre hommage aussi bien aux agents de la Police dans le rétablissement de l'ordre, qu'aux citoyens de Bejaia qui ont eu «un rôle efficace et un sens de responsabilité» durant ces événements. A propos de la formation au sein de la Police, il a relevé qu'elle est en «perpétuelle révision de manière à s'adapter avec la réalité du terrain». Des exercices illustrant diverses techniques d'intervention de la Police pour le maintien et le rétablissement de l'ordre ont été exécutés par des équipes de la DGSN lors de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence de hauts responsables de l'Etat et de représentants de la société civile. La promotion a été baptisée du nom de Rami Abderrahmane, contrôleur principal au sein de la DGSN, assassiné le 14 janvier 1996 à Alger par des terroristes. Il est à noter que M. Hamel a présidé, à cette occasion, la cérémonie de sortie de la première promotion de 779 agents de Police qui ont bénéficié d'une formation théorique et pratique, à l'école de Dar El Beida.
