283 véhicules ont été saisis depuis la création de l'Epevat en 1985 à ce jour, au bonheur de la ferraille a-t-on constaté sur les lieux lors de notre visite. S'ajoutent 37 autres engins (outils rotatifs de forage, tracteurs, engins, motos, bicyclettes, charrue à deux roues) ont connu le même sort au parc communal. Selon la même source, 163 véhicules abandonnés au parc de l'Epevat, 71 au parc communal et le reste, soit 49, à la fourrière en face l'annexe Khouidmi, route de Frenda. Selon la même source, 43 saisis par la police et la gendarmerie nationale depuis les années 1985, 28 remis aux services des domaines par l'appareil judiciaire et les 320 autres sont toujours sur cale durant cette période. Lors de sa dernière visite de travail à Tiaret Ville, le wali Bentouati Abd Salem avait donné des directives fermes aux responsables locaux de transférer les véhicules sur la route de Aïn Bouchekif et la récupération des deux assiettes. Et que les véhicules saisis soient vendus aux enchères publiques en attendant les procédures des institutions compétentes. Reste à confirmer si nos élus ont enfin mis en application cette instruction. Pour rappel, les différentes marques et types appartiennent à des trafiquants de drogue, sans papiers et lors des mandats de perquisition chez les tôliers. Cependant, ces véhicules, mis en fourrière, ont été parqués durant des années à l'air libre. Ils ont subi ainsi la corrosion de la tôle et la détérioration des équipements, à telle enseigne que la plupart d'entre eux sont devenus de véritables épaves, bonnes pour la casse. Avec le passage d'un bataillon de maires, aucun n'a osé lever le doigt ou dénoncer ce qui se passe autour de lui. A ce titre, les recettes municipales, les domaines, le Trésor public ont perdu des millions de dinars à cause justement du retard accusé dans leur mise en vente.
