Dans le bilan des activités de leurs différents services agissant dans le cadre du maintien de l'ordre et de la préservation de la sécurité des biens et des personnes, les responsables de la Sûreté de la wilaya de Annaba notamment ceux des services de l'ordre public, de police générale et la judiciaire ont révélé avoir effectué de nombreuses opérations. A commencer par celle ayant trait à la mise en application de l'arrêté du wali interdisant la circulation tout le long de la corniche des motocycles durant tout le mois de Ramadhan de 16h à 7h00. C'est ce qui a permis durant les 25 jours du mois sacré, la saisie de 121 de ce type d'engins dont les conducteurs n'ont pas respecté les dispositions de l'arrêté en question. Il est dit que leur application devrait se poursuivre durant toute la période estivale 2017 dont les conducteurs n'ont pas respecté cet interdit. Sur leur lancée, tout en joignant les mesures coercitives à celles pédagogiques les policiers ont accompagné leurs interventions par la sensibilisation sur la nécessité du respect du code de la route. Ils ont joint à cette démarche celle consistant à offrir le ftour aux conducteurs de véhicules de passage à ce moment précis. De même que durant ces jours de Ramadhan, les représentants de la loi ont mis en échec plusieurs tentatives d'immigration clandestine, atteintes à l'environnement, ont éradiqué des habitations précaires et démoli des constructions illicites dans les différentes circonscriptions sous leur compétence. Ils ont parallèlement multiplié les opérations de lutte contre le marché informel et le commerce des produits non-conformes ainsi que l'occupation anarchique et illégale des espaces publics. Il faut signaler qu'en ce qui concerne cette dernière infraction, il s'agit beaucoup plus de la conséquence du mimétisme qui a atteint les commerçants. A la rue Ibn Khaldoun, du Cnra, El Qods, Marché aux blés, Emir Abdelkader, à Souk Ellil, Didouche Mourad, il a suffit qu'un seul de ces commerçants occupe la voie publique et pratique le commerce informel pour que cette situation se généralise. Mais rapidement, la police a pris les mesures de coercition nécessaires pour imposer le respect de la loi. Ce qui a permis aux familles de vivre un Ramadhan paisible de jour et en soirée où l'on a enregistré une forte baisse des vols, altercations, commerce de produits non conformes, dérives écologiques et autres actes de lèse environnement incompatibles avec l'ordre public. La mobilisation des agents du service d'ordre sera maintenue durant la période de l'Aïd avec une vigilance accrue des éléments des trois services de police pour assurer la paix et la sécurité devant les mosquées, les cimetières et tout autre lieu public. Mais c'est certainement, le bilan de la police judiciaire qui a retenu le plus l'attention des représentants des différents titres de la presse présents à la conférence de presse de ce dernier mercredi en après-midi. Et pour cause, les 492 affaires de délits divers enregistrées dont 341 qui portent atteinte à l'intégrité physique des personnes, aux biens est gravement préjudiciables à l'économie nationale et aux finances de l'Etat. Il y a même des affaires liées à la cybercriminalité. Les quatre enregistrées en ce sens ont été élucidées par les éléments de cette police spécialisée dans ce type d'infraction. La lutte contre le trafic de drogue et des psychotropes étaient également au menu des interventions des éléments de la Sûreté de wilaya. Durant la seule période de ce Ramadhan, ces derniers ont eu à enquêter sur 451 individus impliqués de près ou de loin dans ce type d'affaires. Ce qui a abouti à la présentation par devant le procureur de la République de plusieurs dizaines d'entre-eux, la mise sous mandat de dépôt de 14 autres, la saisie de 56 g de kif traité et 536 psychotropes. Il reste néanmoins que les services de sécurité gagneraient à s'intéresser de plus près à cette autre catégorie de délinquance tapie dans des secteurs socio-économiques très sensibles. Notamment les chauffeurs de taxi, les conducteurs et les receveurs de bus transport en commun. Accomplissant souvent leur mission d'utilité publique en tenue débrayée à la limite du respect accordé à autrui, nombre d'entre eux agissant en véritable voyous n'hésitent pas à agresser verbalement et même parfois physiquement leurs clients usagers notamment les jeunes femmes et les personnes âgées des deux sexes.