L'absence de doigté et le manque de tact dont a fait preuve le président de la FAF trahit une évidente défaillance communicationnelle. Cette dernière a suscité moult interrogations sur la capacité de discernement chez le président de cette instance, manifestement mal conseillé en la matière. D'un côté, il apporte son soutien inconditionnel à l'entraîneur national auquel il affirme accorder toute sa confiance, et de l'autre, il le désavoue publiquement au sujet de la titularisation du joueur Hassani au match-aller, à Lusaka contre la Zambie. Une maladresse ou une distorsion qui traduit une manifeste carence de transmission dont s'est distingué Zetchi depuis son intronisation à la tête de la fédération. Il a d'ailleurs très mal géré l'affaire Mahrez et bizarrement, il persévère dans sa maladresse avec une incroyable gaucherie et une incapacité à reconnaître l'erreur de FAF. Il est anormal qu'il s'obstine de la sorte alors que cette affaire a pris une tournure saugrenue. Zetchi doit au plus tôt revoir sa copie car, de nos jours, la communication est vitale dans le monde du football. Une communication pathologique ne fera qu'aggraver la situation du football algérien, et par ricochet celui de l'équipe nationale qui, manifestement souffre de cette défaillance. Dans le football moderne, derrière lequel court toujours l'Algérie, la communication passe avant tous les autres volets. Le président de la fédération a commis des impairs, voire des erreurs impardonnables mais il n'est jamais tard de se corriger d'autant que les spécialistes en communication sont nombreux dans notre pays et qu'il faudrait leur accorder de l'intérêt pour qu'il se mette au service de la FAF. De toute façon, le nouveau boss de notre football a mal débuté sa mission mais cela n'entame en rien ses compétences ni ne les remet en cause. Il a tout le temps de les mettre en valeur à condition qu'il mette un peu d'ordre dans sa manière à communiquer.