La police suédoise a autorisé une action publique devant l'ambassade iranienne à Stockholm. Son initiateur est un migrant en provenance d'Irak, Salvan Najem, qui avait été impliqué plus tôt dans plusieurs manifestations consistant à brûler le Coran. C'est ce qui découle de documents policiers à la disposition de TASS. Pour rappel, le 28 juin, avec l'autorisation de la police, Salwan Momika, 37 ans, a déchiré des pages d'un exemplaire du Coran et mis feu à ce dernier sur la place Medborgarplatsen, dans le centre de Stockholm. Lors d'une autre manifestation devant l'ambassade d'Irak dans la capitale suédoise le 20 juillet, Salwan Momika et Salwan Najem ont piétiné un exemplaire du Coran. Le 31 juillet, Salwan Momika a de nouveau brûlé quelques pages d'un Coran devant le Parlement. Ces actions ont suscité de fortes réactions négatives chez les populations et les autorités des pays islamiques. Le 3 août, une action autorisée par la police de la capitale s'est déroulée sur la plage Angbybadet du lac Mälar, dans la banlieue de Stockholm, près du palais royal de Drottningholm. Son organisatrice, une migrante iranienne, a mis le feu à un exemplaire du Coran, déclarant qu'elle voulait montrer par cette manifestation que «la religion, c'est aussi de la politique».n
