Dans un communiqué cité par les médias européens, les chefs de renseignement français et allemands ont mis en garde contre le danger de loups solitaires provoqués par le génocide israélien contre les Palestiniens dans sa guerre avec le Hamas.Or, les responsables de la sécurité allemands et français ont mis en garde contre la menace croissante d'attaques terroristes lancées par des extrémistes pendant les vacances de Noël et la fête juive de Hanoukka, en particulier par ce que l'on appelle les « loups solitaires » provoqués par la guerre israélienne contre le groupe Hamas. « Le danger est réel et plus grand qu'il ne l'a été depuis longtemps », a déclaré Thomas Haldenwang, chef des services de renseignement intérieurs allemands, dans un communiqué. Pour Nicolas Lerner, chef du renseignement intérieur français, a souligné dans une interview au journal français Le Monde que « l'EI se caractérise naturellement par une aversion pour les questions nationalistes, comme la question du Hamas, mais qu'il appelle désormais fortement à la solidarité avec les Palestiniens et frères. » Certainement l'Europe s'est préparée à la violence depuis que le Hamas a lancé sa campagne sanglante le 7 octobre, et qu'Israël a répondu en bombardant et en envahissant la ville de Gaza. Les guerres au Moyen-Orient ont souvent eu des effets indirects sur l'Europe, en particulier dans les pays où vivent un grand nombre de musulmans et de juifs, comme la France et l'Allemagne, selon un rapport publié dimanche par le journal britannique « Financial Times ». Dans une déclaration publique inhabituelle de six pages la semaine dernière, Haldenwang, chef de l'agence de renseignement intérieure allemande, a déclaré que le risque d'une attaque extrémiste en Allemagne augmentait depuis longtemps, mais la manière sans précédent dont Al-Qaïda et l'Etat islamique « Le conflit israélo-palestinien a donné au niveau de menace une nouvelle forme. Parallèlement un afflux d'images sur les réseaux sociaux montrant la guerre à Gaza a suscité une réaction très émotionnelle de la part des jeunes, dont certains sont devenus plus réceptifs aux messages violents des groupes terroristes. «Cela pourrait radicaliser certaines personnes et les pousser à agir seules en attaquant des cibles faciles par des moyens primitifs», a noté Haldenwang. L'Europe a déjà été témoin d'une augmentation de la fréquence des attaques depuis la dernière attaque du Hamas. Un jeune homme de 20 ans d'origine tchétchène a poignardé à mort un professeur de lycée dans la ville d'Arras, dans le nord de la France, le 13 octobre. Trois jours après l'incident, un Tunisien a abattu deux supporters de football suédois à Bruxelles. Le 3 décembre 2023 un touriste allemand qui se promenait près de la Tour Eiffel a été tué dans une attaque mortelle à coups de couteau et de marteau perpétrée par un Français de 26 ans d'origine iranienne, qui avait déjà passé quatre ans en prison pour des accusations de planification pour une attaque terroriste. Il a déclaré à la police après son arrestation : « Je ne supporte plus de voir des musulmans mourir en Afghanistan et en Palestine », selon une déclaration du ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin. La dernière attaque a mis en lumière l'épineuse question de savoir ce qu'il faut faire des détenus reconnus coupables de crimes terroristes et susceptibles d'être libérés. En France, par exemple, environ 380 prisonniers ont été libérés depuis 2018 et un groupe de 35 devrait l'être l'année prochaine 2024. A-t-on informé.
