Après les professeurs et les lycéens, c'est le collectif des ouvriers qui endure actuellement l'enfer depuis l'arrivée du nouveau proviseur et qui pour protester contre l'arbitraire et crier contre la hogra, ont manifesté ce mardi munis de banderoles devant l'établissement Raid Zoubir . Les employés du lycée Raid si Zoubir demandent à la haute instance d'intervenir à l'encontre des décisions arbitraires, sanctions abusives, licenciement et autres griefs. Depuis son installation à la tête de l'établissements, il n'a pas trouvé mieux que de transformer l'infrastructure en un bourbier, dont le plus grave, le boratoire transformé en logement et loué à une personne étrangère au lycée. Selon les déclarations des manifestants, ils dénoncent une panoplie de décisions prise sans respecter la dignité des agents. Ce responsable qui se présente rarement pas avant 11 heures sous la casquette de son syndicat, loin de la gestion de sa responsabilité. Pour rappel, le budget a été injecté à des travaux loin des normes pour transformer ce lieu du savoir classé pour son taux de réussite parmi les meilleurs sur le territoire national. La salle des sports a été transformée en poulailler depuis sa dégradation, et le personnel s'interrogent « où sont passées les chaudières et la tuyauterie et autres équipements». Un lycée qui ne mérite pas ce funeste sort. « Où va-t-on enfin et que va devenir ce joyaux architectural baptisé au nom du héros Raid si Zoubir ? », dénoncent les grévistes. Même l'emblème national n'a pas été épargné par ce responsable. Ce proviseur a été renvoyé par mesure disciplinaire des deux lycées Ibn Rostom et la cité Chaib suite aux grèves des employés.
