Une situation qui, décidément, a fait beaucoup de mécontents, spécialement la famille révolutionnaire qui est sortie de son mutisme. Le président de l'Assemblée populaire de wilaya, qui n'est pas à sa première cuvée, parait dépassée par l'échiquier politique du moment ce qui concède qu'il n'est pas un expert en la matière. Chacun le sait : l'isolement et le repli sur soi sont moins que jamais des solutions d'avenir pour le parti du Front de libération national, qui semble s'essouffler à vive allure pour laisser la place à un autre parti politique pour les prochaines échéances électorales de 2012. L'avenir tout proche nous témoignera vu que de tels agissements enfantins persisteront sur ce dossier dont certains font par égarement, un combat de coqs afin de servir leurs propres intérêts. Pour rappel, l'APW à majorité FLN traverse depuis 2009, une grave crise de confiance où quatre sessions ordinaires n'ont pas été tenues, faute du quorum non atteint. Le bras de fer est loin de connaître son épilogue faute d'un accord, et le conflit semble perdurer dans le temps et l'espace, sans l'intervention du ministre de l'intérieur, seul habiliter à dissoudre l'Assemblée populaire de la wilaya, car il y va de l'intérêt général. La majorité des élus de cette auguste Assemblée, soit une trentaine sur les quarante- trois, sont déterminés à en découdre avec le président de cette Assemblée, dont ils ne veulent plus servir comme strapontin dans le conflit schizophrène qui l'oppose à l'administration. Les élus, y compris de son propre parti, ont émis le vœu, et ce, à plusieurs reprises pour que le président de cette Assemblée controversée dépose sa démission, vu que cette institution demeure toujours bloqué, contrairement à ce qui a été rapporté par des plumes légères. L'interpellation vient à point nommé parce qu'aujourd'hui, l'électeur a soif de savoir si cette tension qui s'éternise au niveau de l'APW est une crise de solvabilité ou si c'est une crise conjoncturelle. Aujourd'hui, le commun des mortels est avide de savoir de ce qui se passe réellement. ça c'est l'objet de cette interpellation de la famille révolutionnaire partir de la radio locale de Mascara, en ce 5 juillet, qui a émis des doutes sur la désertion du président de l'Assemblée populaire de la wilaya qui boude depuis un certain temps, les sorties sur le terrain avec wali, y compris les événements et fêtes officielles, qui sont ainsi honteusement bravées, pour des considérations dont personne ne connaît les véritables interprétations. En effet, ils sont venus nombreux en cette journée mémorable de l'histoire de notre jeune pays pour demander au P/APW, à travers un communiqué lu à la radio locale, au nom de la famille révolutionnaire d'«assumer ses responsabilités et de sortir de son mutisme et de son indifférence vis-à-vis des populations de la wilaya qui veulent une véritable relance économique, à l'exemple des autres wilaya émergentes». Pour la famille révolutionnaire, les griefs, paraît-il, retenus contre le président de l'Assemblée populaire de la wilaya sont multiples. «Les principes du serment nobles de Novembre 1954 ne sont pas respectés dans une Algérie libre et indépendante.» Il faut mettre un terme à cette mascarade dans la wilaya de Mascara, pour que notre région bénéficie du plan quinquennal 2010-2014 dans des conditions de transparences. Dans ce contexte très complexe d'une guerre des cimes, les fondements de la responsabilité ou les fautes depuis plus d'une année sont commises indéniablement, ce qui nous amène à s'interroger sur un certain nombre de distinctions. Le secrétaire général du parti du Front de libération, paraît-il, peu ou proue informé dans ce qui se passe à la maison du FLN, livrée d'ailleurs aux quatre vents, devra intervenir pour en sauver les meubles ou du moins ce qui en reste. Quelles que soient les raisons de cet imbroglio, il est regrettable que les efforts des bénévoles qui activent dans l'ombre pour réparer l'irréparable soient ainsi ramenés à la portion stérile, sous le prétexte fallacieux du style «j'y suis, j'y reste.» Pour conclure, pour dénoncer le comportement irresponsables de quelques-uns. Nous dirons : «Que nous ne faisons ni le lit de l'opposition ni celui des caporaux de service qui ont terni l'image de la wilaya de Mascara.» Le roi ne peut mal faire, dit l'adage