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Un marché parallèle des devises très «stable» en Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 06 - 2013

Une année après avoir atteint la barre symbolique de 150 DA pour 1 euro, la monnaie européenne reste stable et n'a pas baissé au-dessous de 145 DA sur le marché informel de devises. Ici, des éléments d'explication.
Encore une année les pouvoirs publics n'ont rien fait pour formaliser les transactions. L'attitude des pouvoirs publics reste conforme à la formule du ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia qui ne trouvait pas «anormale» l'existence d'un marché parallèle de la devise car le «citoyen y trouve son compte tant qu'il n'existe pas de bureaux de change». La Banque d'Algérie (BA) admet que l'absence de bureaux de change a renforcé le marché informel et qu'il faut prendre des mesures «incitatives» pour relancer leurs activités. Depuis 1997, la BA a accordé une quarantaine d'agréments pour des bureaux de changes… Aucun n'exerce actuellement. Quelques-uns ont perdu leur agrément pour entorse à la règlementation, le plus souvent ces «cambistes» ont abandonné une activité jugée peu rentable. C'est à ce niveau que la Banque d'Algérie compte agir en relevant la marge de rémunération sur les commissions perçues par les bureaux de change, estimée actuellement à 1%. Une autre mesure envisagée pour restreindre le recours au marché parallèle consiste en l'augmentation de l'allocation de change des ménages. Mais cette option est devenue très peu probable avec les appels à la «rigueur». Il n'en reste pas moins que la faiblesse de l'allocation devises pour les ménages est un élément important de la création et de la stabilisation du marché parallèle. «En établissant un niveau d'allocation de change qui n'était pas adapté aux besoins légitimes des Algériens en devises pour voyager, se soigner, étudier, on a créé un besoin et la clientèle pour ce marché informel», explique Liès Kerar, expert financier. Cette demande représente une part substantielle du marché informel en termes de nombres de transactions effectuées par jour.«C'est ce qui aussi explique et justifie les réseaux étendus de points de change pour satisfaire une grande clientèle de détail qui effectue beaucoup de transactions sur des petits montants», ajoute-t-il.
UN EFFET DE LA LFC 2009
Mais cela n'explique pas pour autant l'augmentation des cours depuis 2009. Les gens n'ont pas subitement plus voyagé depuis 2009. «Ce qui explique le mieux l'augmentation de la demande, c'est le besoin de devises pour les importations qui ont été exclues du circuit formel», explique-t-il encore. Pour l'expert financier, l'augmentation du taux de change au niveau actuel, semble correspondre aux effets des mesures de 2009: recours obligatoire au crédit documentaire pour les importations ainsi que plusieurs autres mesures rendant moins «accessible» l'activité d'importation. Ce que les statistiques d'importation depuis 2009 montrent, c'est que cela n'a pas réduit le montant des importations. Les importations de marchandises étaient de 39 milliards de dollars en 2008. Elles ont atteint 47 milliards en 2012. Ces mesures ont cependant rendu l'activité d'importations plus couteuses et moins accessibles. «Une partie des importations est sortie du circuit bancaire, pour s'alimenter en devises sur le marché informel. C'est vraisemblablement ce qui a augmenté la demande de devises», argue-t-il.
LA NOUVELLE EPARGNE EN DEVISES
L'économiste, Abderrahmane Mebtoul, lui, fait remarquer que la sphère informelle contrôle 40 % de la masse monétaire en circulation qui permet d'acquérir des biens et des marchandises de l'extérieur. Pour lui, les marchés parallèles de devises sont devenus des repaires pour le blanchiment d'argent et de fuites de capitaux. De plus, a-t-il dit, beaucoup d'opérateurs étrangers utilisent le marché parallèle pour le transfert de devises, puisqu'ils ont droit à 7200 euros par voyage et par employé.Il a également relevé une nouvelle tendance de l'épargne en devises. Selon lui, l'Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l'immobilier ou l'or, mais une partie de l'épargne est placée dans les devises. C'est un choix de sécurité dans un pays où l'évolution des prix pétrolier est décisive. «S'il n'y avait pas de pétrole et de gaz, et les réserves de changes, l'euro s'échangerait à 300 ou 400 DA. C'est grâceaux réserves de change qui donnent confiances à la monnaie nationale que le taux de change officiel est à 100 DA à l'euro», a-t-il expliqué «C'est pourquoi beaucoup se mettent dans la perspective d'une chute des revenus pétrolier et commencent à acheter les devises sur le marché informel. Ce qui a entrainé la demande vers le haut». En 2009, l'écart entre le taux de change officiel et le taux sur le marché informel était d'environ 10 %. «Depuis il a augmenté et semble se stabiliser autour de 40%-50%. S'il est stable, c'est qu'il y a probablement un équilibre de l'offre et de la demande vers ce cours», résume Liès Kerar.


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