C'est une certitude, l'USM Annaba a touché le fond en cette fin de championnat. En pleine traversée du désert, le club de Sidi Brahim inquiète au plus haut point ses supporteurs qui souhaitent au plus vite voir leur équipe favorite sortir de l'impasse. En effet, en l'absence du nerf de la guerre, le président actuel de la SSPA, Chougui Saci, se démène comme il peut pour débloquer la situation mais cela reste insuffisant, son apport ne suffit pas pour faire face aux exigences de l'heure, « payer une partie des arriérés des joueurs et du staff technique afin de les motiver davantage pour éviter le purgatoire », a-t-il déclaré. Il faut savoir qu'en pointant à l'avant-dernière place du classement, la menace de la relégation pèse lourdement sur les coéquipiers de Zemmouchi. Pis encore, les joueurs sont en grève depuis hier, selon le coach Mezlini Nourredine. «Effectivement, il y a un débrayage pour une question de promesses non tenues par les dirigeants. C'est regrettable d'autant que cela arrive dans une période très sensible où on doit augmenter la charge de travail pour permettre aux joueurs d'être fin prêts avant le match décisif contre le CAB, outre les autres dures échéances qui nous attendent. Ce samedi, on a été contraint d'annuler le match amical face à l'USM Khenchela qui devait avoir lieu à Annaba», explique Mezlini Nourredine. Contacté pour en savoir plus sur les rumeurs concernant un éventuel retour aux affaires du club pour sauver ce qui reste à sauver, l'ex-président Hamid Boudiaf déplore. «C'est vraiment malheureux d'en arriver là. Je ne vous cache pas que j'ai été sollicité par des joueurs pour revenir au club, malheureusement je ne peux le faire en raison de la présence de certaines personnes avec qui je ne pourrai travailler «, indiqua-t-il. Enfin, le président Chougui Saci lance un appel en direction des bonnes volontés et aux pouvoirs publics « pour se mobiliser autour de l'équipe et lui venir en aide dans ces moments difficiles», conclura-t-il.
