Le naufrage a commencé dès le début de saison et c'était à ce moment-là que les responsables du club devaient tirer la sonnette d'alarme après les échecs à répétition même à domicile. L'IRBM, avec des joueurs inexpérimentés tous issus de la catégorie des U-20, n'a pu colmater les brèches et les contre-performances se multiplièrent. Avant-dernier du groupe, le club phare de la ville de Maghnia n'a pas hypothéqué ses chances de maintien, à condition d'engranger quinze points sur les dix-huit en jeu, avant le baisser de rideau du championnat, du fait que le club classé dernier dans chaque groupe (Est, Ouest, Centre), ainsi que le mauvais des clubs classé quinzième dans chacun des trois groupes, rétrograderont. Pour certains, cela relève du domaine de l'impossible vu l'état d'esprit qui règne au sein du groupe. Après quelques jours de repos, les joueurs se sont remis au travail pour préparer la prochaine rencontre face à un sérieux prétendant à l'accession, l'OM Arzew en l'occurrence, sur le terrain de ce dernier club. Le staff technique qui n'a pu programmer qu'un seul match amical a mis l'accent durant cette longue trêve sur le volet psychologique pour bien négocier cette dernière ligne droite. De son côté, le président du club, Djedid Benamar, tente de parer au plus pressé en appelant toutes les personnes influentes du milieu footballistique de la ville et les amoureux de l'IRBM à s'impliquer dans cette opération sauvetage. «L'IRBM est l'affaire de tous et non pas d'une seule personne», dira-t-il. Pour les supporters, ce n'est pas le moment de déserter les rangs. «L'équipe a besoin de soutien, nous sommes décidés de nous dégager de cette impasse et sauver le club de la relégation, mais il faut que les anciens dirigeants, joueurs et supporters reviennent au club pour offrir leur aide sans remuer les discordes», affirme un joueur.
