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Ghardaïa, le sang et le feu
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 07 - 2015

Malgré tous les discours d'Alger, les hauts responsables envoyés en express de la capitale avec les messages de Bouteflika en prime, les assurances d'un lendemain prospère, Ghardaïa continue de vivre sa petite guerre des rues. Trois victimes de plus sont venues allonger une liste déjà fournie de morts tués dans ce conflit intercommunautaire sur fond d'une rivalité religieuse. A l'image du dernier Ramadhan, ce mois de jeûne a aussi charrié son côté obscur et après une éclipse médiatique, les événements de Ghardaïa reviennent à la une des journaux offrant, à chaque jour, son lot de violence urbaine.
Pourtant, toutes les initiatives gouvernementales ont échoué malgré les propos optimistes des différents ministres de l'Intérieur dépêchés, en pompiers, sur place. Le feu n'a toujours pas été maîtrisé, sans cesse réanimé par de véritables actions de guérilla urbaine menées par des parties occultes tapies derrière les différences communautaires entre Mozabites ibadites et Châambas malékites. Des différences exacerbées, portées en étendard, brandies comme des trophées de guerre oubliant qu'on est enfant d'un même pays. Dire que ce qui se passe à Ghardaïa est grave est une lapalissade et ne peut être que le témoin de l'échec de la politique de tout un gouvernement.
En juin 2014, Sellal décrétait qu'il fallait «trouver une solution définitive» au problème de la vallée du M'zab. Le Premier ministre évoquait alors «la voie du dialogue» et «l'application rigoureuse des lois de la République» pour résoudre le conflit communautaro-confessionnel qui mine la région. Depuis, toutes les recettes ont échoué et Ghardaïa de menacer la stabilité de tout un pays, internationalisant même le conflit avec les risques d'une interférence extérieure. Aucune solution suggérée par les gouvernements Sellal n'a été couronnée de réussite. Et ce ne sont ni les traditionnelles rencontres intercommunautaires, les jours de visites officielles, ni le tout sécuritaire qui démentiront l'échec des différents scénarios de sortie de crise. Et le plus affligeant dans ce qui se passe à Ghardaïa est cette incapacité chronique de l'Etat à solutionner un conflit localisé, dont les acteurs et victimes sont connus, malgré tout l'arsenal juridico-sécuritaire mis en place.
Malgré toutes les promesses et les menaces de Sellal, le conflit ne semble pas vouloir se résorber et la raison de cet échec est à chercher, encore une fois, du côté même de cette volonté officielle à intervenir énergiquement et sans concession pour arrêter cette violence. En effet, depuis le début de la crise, les discours et les actes ne sont pas à la hauteur de l'événement, le gouvernement se contentant d'intervenir par procuration, laissant le soin à des services de sécurité décriés et des notables locaux peu représentatifs de ramener le calme. Puisque toutes les options ont échoué, pourquoi ne pas envoyer Lamamra sur place pour initier un dialogue inclusif lui qui a déjà fait ses preuves dans le dossier malien ?


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