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La faillite est-elle inéluctable ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 06 - 2016

Ce qui inquiète trop aujourd'hui en Algérie, c'est le fait que tout est encore confus dans le jeu de ficelles du régime. Faisant table rase du divorce déjà consommé entre le sommet de la pyramide et sa base, il y a aussi l'heure du bilan que nos décideurs reportent chaque fois sans que l'on ne sache vraiment pourquoi. Sait-on par exemple vers quoi l'on se dirige en ce 2016 ? Et comment va se passer la transition politique après ce long règne du président Bouteflika ? A-t-on préparé, en haut lieu, des stratégies efficaces afin d'éviter de retomber une fois de plus dans une violence semblable à celle de la guerre civile des années précédentes?
Bref, qu'est-ce qu'on attend pour prendre la mesure de l'échec qu'on constate au quotidien dans tous les domaines? Et puis, la perte des repères de nos masses n'est-elle pas le reflet de la régression du niveau de performance de leurs dirigeants (discours, pratiques, mœurs, etc.) ? Ce qu'il faut retenir en gros est que la thérapie choisie jusque-là par la nomenklatura d'Alger pour remédier aux maux de la patrie s'avère peu efficiente, sinon nulle ! Est-il donc juste de parler de la faillite du seul «Système» ou généraliser celle-ci à l'intégralité du corps social ? Ou, enfin peut-être, la circonscrire uniquement au périmètre de la génération de la guerre d'indépendance à laquelle on a déjà endossé la responsabilité d'une grande partie de nos revers? En un mot, qui va en porter le fardeau? A vrai dire, constater l'inutilité des milliards de dollars dépensés à tire-larigot par nos officiels pendant ces derniers 15 ans pour seulement acheter la paix sociale suffit pour verser de grosses larmes d'amertume. Aucun agenda économique ni projet de société constructifs pour l'avenir. Pire, les constellations claniques ont détrôné les partis d'opposition de leur rôle de relais et de contrôleurs de la vie politique, en s'appropriant à part entière, partis-godillots interposés, la tribune publique. Et pour que jamais rien ne grince dans cet engrenage maléfique, un black-out sur les problèmes réels de l'Algérie est imposé et des scénarios guignolesques sont montés pour tenir le peuple en haleine. Or, le pays manque de tout, hélas! On se rappelle bien qu'en plus d'être peu guéri des feux mal-éteints de la décennie noire, ce dernier a vu son infrastructure économique détruite (plus de 20 milliards de dollars de pertes), 150 mille victimes et des milliers de disparus, des dettes jusqu'au cou, toute une génération de jeunes avec des traumatismes indélébiles, le fameux «Qui tue qui?» sur le dos, etc. En 1999, Bouteflika a promis de rétablir la paix et de redorer le blason de l'Algérie à l'international «er' fâa rassek ya bâ» (relève ta tête mon père), répète-il en guise de slogan pour sa première campagne électorale. Mais cette priorité donnée au diptyque «Paix civile-Retour diplomatique au concert des nations» n'était pas mûrement réfléchie, en y adjoignant la nécessité d'un plan économique sérieux pour le long terme. Primo, faute de perspicacité politique, secundo, il y a eu absence d'un plus large et plus fédérateur rassemblement autour des mêmes objectifs. Et enfin, s'étant frontalement attaqué à l'Establishment, le président qui a voulu d'un pouvoir civil fort, moins flou et plus représentatif des aspirations populaires, s'est perdu dans les mêmes errements que ses prédécesseurs, en rafistolant seulement quelques aspects du vieil appareil du régime.

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