Ces derniers jours et à la faveur des longues nuits ramadhanesques, nombreux sont les habitants de plusieurs quartiers de la ville de Tiaret à constater que la ville est très mal éclairée. A la cité ADDL, sur la route d'Alger, de nombreux habitants se plaignent du manque d'éclairage public, «posant un vrai problème de sécurité la nuit», alerte un chauffeur de taxi. Au quartier des 190 logements, près de la populeuse cité de «Haï El Badr», des travaux de réfection des trottoirs sont entrepris avec des poteaux électriques hors d'usage plantés dans le sol. Emprunter les dédales et quartiers éloignés de la périphérie de la ville devient un véritable coupe-gorge, au plus grand dam des habitants de la ville, comme pour les visiteurs étrangers. «Les lampes sont souvent changées mais il fait toujours noir dans ma cité, commente, dépité, un habitant de la cité Lombard», sur les hauteurs de la ville. Aux quatre coins de la ville, des quartiers sont privés d'éclairage public, suscitant une vive inquiétude des habitants. A qui la faute ?!
