Le Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), dans sa dixième édition, ouverte hier, au Théâtre régional d'Oran «Abdelkader Alloula» a, de nouveau, dirigé les projecteurs sur la situation du monde arabe et les souffrances des populations par les guerres qui continuent dans le Moyen-Orient. Dans son allocution, prononcée à l'ouverture du Festival, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a insisté sur le rôle de l'image dans le changement des mentalités, en déclarant que « l'image peut aider au changement à voir la destruction psychologique que connaît, actuellement, le monde arabe avec ce qui se passe tous les jours». «C'est pourquoi», dira-t-il, «il faut que les caméras bougent et la plume écrive pour aider les populations et permettre l'écriture de l'histoire de cette époque ». Le ministre de la Culture a, également, appelé à une réflexion collective sur les possibilités de développer le cinéma arabe et exprimer sa volonté pour soutenir tout projet de cinéma sérieux et de qualité qui contribue à booster le 7ème Art vers l'avant. Il a, également, exprimé la volonté du gouvernement de relancer l'industrie cinématographique, en Algérie, sur tous les plans, formation, production et distribution. Un dossier qui sera présenté, prochainement, au gouvernement. Lors de cette cérémonie d'ouverture, un hommage a été rendu aux comédiens algériens et arabes dont Hassan El Hassani, Hassan Benzerari, Nadia Talbi, l'actrice égyptienne Karima Mokhtar, décédée, cette année, l'actrice syrienne Raghda et l'actrice tunisienne Mouna Noureddine et le cinéaste algérien Moussa Haddad. L'actrice sysrienne, Raghda a tenu, lors de son intervention, à rendre hommage au défunt Ahmed Benbella, l'homme, dira-t-elle qui a combattu pour la justice et contre toutes les formes de violence car il y a une différence entre ceux qui touchent l'argent contre leurs principes et ceux qui payent le prix pour leurs principes».
