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La Raison et le désordre
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 08 - 2021

«L'Etat est cette communauté humaine, qui à l'intérieur d'un territoire déterminé (...) revendique pour elle-même et parvient à imposer le monopole de la violence physique légitime.» ( Max Weber )/ «En aucun cas, il ne peut être abandonné ou aliéné une partie du territoire national» (Constitution algérienne 2020 -Art. 15.)
La haine n'a pas débarqué en Afrique du Nord lors des premières conquêtes musulmanes, elle n'est pas non plus une composante de l'ADN Amazigh. Si l'Islam n'avait que de la haine et de l'oppression à proposer, son épanouissement et son essor n'auraient jamais été possibles et si singuliers. Les principaux artisans de cet immense exploit seront les Berbères eux-mêmes, de brillants et valeureux guerriers ainsi que des célèbres tribus et des dynasties autochtones pleinement convaincues de la noblesse de la cause et qui défendront avec une ferveur inouïe qui surpassera celle des Arabes ( dont les contingents constituaient la partie congrue dans ce projet civilisationnel grandiose ) une religion venue libérer l'homme, proposer la paix et la lumière et combattre le paganisme et l'asservissement. La Dimension amazigh dans l'édification de la nation algérienne n'aurait du jamais du faire l'objet de négociations. «ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.»1
«Sachez qu'il n'y a aucune différence entre un arabe et un non arabe. Il n'y a pas de différence non plus entre un blanc et un noir, si ce n'est par la piété.»2
De part et d'autre, La Haine ne sera que le produit d'une catégorie d'hommes otages de leurs passions et de leurs ressentiments, en quête de pouvoir ou de vengeance et artisans (tantôt malgré eux tantôt pleinement responsables) d'un endoctrinement séculaire , savamment distillé et semé dans une conscience collective qui aura du mal à discerner au milieu de toutes ces voix discordantes et bellicistes tous les pièges idéologiques tendus par l'Histoire.
De part et d'autre, La Haine ne sera que le produit d'hommes égarés, illuminés ou mégalomaniaques mais présents à chaque moment de notre histoire tumultueuse et obsessionnellement résignés à semer la discorde. Tout ce qui arrive aujourd'hui a été semé hier.
Une nébuleuse hétéroclite de personnages influents solidement incrustée au sein des Centres de décision de l'Administration, des cénacles d'intellectuels, ou groupes d'intérêts mobilisés de manière conjoncturelle, et pensant probablement servir d'autres causes plus légitimes, vont s'atteler à entretenir les feux d'une discorde qui paraitra constamment inévitable vu les résiliences acharnées de part et d'autre qui exacerberont davantage et alimenteront en permanence ce conflit à fortiori lorsqu'un ennemi de longue date nostalgique d'une époque révolue essaye inlassablement et farouchement de garder l'Algérie dans son pré carré. Un certain pays voisin n'hésitera pas lui aussi à jouer la carte de la provocation et à fomenter et attiser des troubles internes dans le pays.
«le mythe kabyle» ou «le mirage kabyle» «une véritable déformation des réalités sociologiques par une opinion mal informée en dépit - ou à cause - d'une écrasante biographie» 3
«Cette valorisation des Berbères se faisait en les rapprochant de l'Occident européen, par l'affirmation d'une communauté d'origine et de «race», garante de vertus héréditaires communes à des peuples également sédentaires, travailleurs, économes et démocrates.» 4
Alors que tous les autres Berbères sont depuis des millénaires disséminés partout sur le territoire national, ils seront dès le début escamotés d'une conscience Occidentale, jugés inassimilables et peu conformes aux projets de l'Empire. Seule La Kabylie subsistera, devient le centre du monde, focalisera toutes les rancœurs et suscitera des influences et ingérences multiformes incroyables, tacites ou clairement affichées, sur le territoire national ou au sein de la communauté algérienne en exil. La Kabylie devient in fine le foyer central de tous les complots pour les uns et pour les autres une victime exclusive de persécutions meurtrières de la part d'un pouvoir éradicateur des spécificités culturelles et identitaires.
«La Kabylie traînera, et il faut dire les choses comme elles sont, la casserole du berbérisme avec toutes les connotations irrationnelles, négatives et ironiques attachées à la fonction d'épouvantail. Il y a comme ça des grains de sable, des personnages insignifiants, qui entraînent dans la vie politique des conséquences démesurées» 5
Tout le monde feindra d'ignorer avec un mépris royal que toutes les régions d'Algérie ont à leur grand dam équitablement et impartialement subi les méfaits d'une politique irresponsable et désastreuse de ce même Pouvoir absolutiste.
Les pouvoirs successifs ont toujours géré la question kabyle avec une maladresse inouïe qui alternera au fil de l'histoire entre des répressions violentes à l'égard de revendications légitimes, du moins au début, et une forme de compromis bizarre à dessein d'éviter le piège d'une violence incontrôlable qui condamnerait davantage le pouvoir aux yeux d'une opinion internationale fidèle à ses reflexes d'ingérence calculée qui fera croire au monde qu'il est plus que légitime de fournir toutes les logistiques nécessaires à même d'assister culturellement et politiquement une minorité opprimée pendant des décennies et à qui on ne cessera de nier sa spécificité historique, culturelle et linguistique.
Force est de reconnaitre que le ou les pouvoirs successifs ou le destin ont mis beaucoup de temps pour enfin accéder à des revendications des plus légitimes mis en stand by depuis la «Crise berbériste de 1949», ce qui était forcement ressenti tel un ostracisme culturel et identitaire intolérable qui allait créer un conflit larvé entre le Pouvoir et tous les sympathisants de la cause berbère. Le fameux incident brumeux de «Cap Sigli de 1972» allait rendre les choses plus complexes encore. Le «Printemps berbère de 1980», qui n'était au début qu'une rencontre académique et universitaire pacifique donnera lieu à une répression violente de la part de l'Etat face à une colère et à une résistance plus affirmées en face.
Cette saga de déni/Révolte trouvera son apogée au cours des événements du «Printemps Noir» en 2001, la violence qui en découlera impactée par l'horreur de la décennie noire allait faire le lit de mouvements plus radicaux qui n'allaient plus se cantonner comme leurs ainés à revendiquer la reconnaissance de la dimension culturelle, historique, identitaire, et linguistique mais militer par tous les moyens pour la création d'un mouvement autonomiste puis indépendantiste kabyle demandant la rupture définitive avec le pouvoir central algérien.
Désormais, et depuis 2001, la Kabylie ne cessera pas de scander «Pouvoir Assassin» et de ruminer une haine qui n'allait pas s'émousser avec le temps.
«Pouvoir Assassin, Pouvoir Assassin», un leitmotiv assourdissant mobilisateur, fédérateur et extrêmement dangereux.
Dans la gestion de cette crise en crescendo, l'Etat rappellera ses troupes de la Gendarmerie. Pour beaucoup, l'Etat a capitulé, la Kabylie est enfin libre. Néanmoins ce bras de fer sournois ne devrait jamais faire l'économie d'une politique en même temps réceptive, juste, légale mais aussi inflexible et intransigeante face à des mouvements structurés politiquement ou populaires animés par la violence, la radicalisation et des projets farfelus.
Il est légitime d'utiliser tous les moyens pacifiques et démocratiques contre un pouvoir liberticide, même contre un «Pouvoir assassin» pour reprendre ce leitmotiv de troubadours qui avait un certain temps le vent en poupe et le plébiscite de tout un peuple logé à la même enseigne. Néanmoins cela ne peut indéfiniment et en toutes circonstances servir de prétexte pour laisser fuser en permanences des ressentiments rébarbatifs, disproportionnés et contreproductifs.
Elle ne peut déboucher que sur des scénarios catastrophiques, cette malsaine détermination qui envoute l'esprit de certaines personnes et les poussent à croire qu'il est légitime de constituer de facto un espace géographique, ethnique, culturel et ultérieurement politique supra et extra national et étatique dans l'attente qu'un jour éventuellement ce projet mégalomaniaque débouche sur une entité politique distincte, autonome, libre et indépendante. Le 11 aout 2021 dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), une foule hystérique prendra d'assaut une institution éberluée et impuissante, et arrachera violemment des mains de l'Etat une personne innocente pour la lyncher ensuite,l'immoler, l'égorger et mutiler sa dépouille déjà calcinée. La victime sera immolée sur une place hautement symbolique, celle de Abane Ramdane, L'architecte de la Révolution algérienne, lui qui était pour l'unité nationale, lui qui était contre les exécutions sommaires sans procès équitable et les mutilations exercées durant la révolution algérienne. La Fatalité est quand même étrange.
Ce qui demeure terriblement inquiétant, ce n'est pas seulement le lynchage publique moyenâgeux assorti d'une immolation et mutilation de cadavre,certains peuvent rétorquer que ce pays s'est accoutumé depuis déjà de nombreuses années aux kidnappings et immolation d'enfants et de femmes.
Ce qui constitue un sacrilège,une barbarie inadmissible et un affront à la société et à l'Etat, ce sont les cris de guerre, c'est le logos sacrificiel prononcé lors de l'holocauste et qui incite à la haine des autres, ces autres qui empêchent les rêves et les aspirations de certains de se réaliser, un exutoire que même Diable aurait hésiter à concevoir. Et enfin ce qui demeure davantage inquiétant c'est l'incompréhensive passivité de tout un monde aux alentours et le climat de kermesse ostentatoire.
On a kidnappé des mains de l'Etat une victime innocente pour la lyncher, l'immoler et la mutiler à la manière du Ku Klux Klan.
Tels des fiefs au sein d'une principauté qui se mettraient à mettre en place une justice parallèle confortés dans leur nouveau système extra-judicaire par l'illusion néfaste que l'Etat aurait déserté les lieux en 2001.
Suite à l'holocauste de Larbaâ Nath Irathen, beaucoup de personnes seront obligées de revoir leur feuille de route et réétudier leurs stratégies. Le sulfureux projet autonomiste et indépendantiste a du plomb dans l'aile, et ce n'est pas l'Etat qui s'en est chargé , c'est l'indignation Internationale et la consternation d'un peuple tout entier plein d'humanité qui s'organisera, se solidarisera et se mobilisera de manière intelligente et efficiente pour venir en aide à toutes les régions sinistrées et particulièrement celle de la Kabylie.
C'est aussi ce même peuple qui fournira à l'Etat une masse considérable d'informations, d'indices et de pièces à charge permettant de confondre et d'identifier les auteurs de cet acte horrible.
Désormais la seule ingérence qui fera obstacle à toutes les autres ingérences machiavéliques du nord, c'est celle qui demeure en toute circonstance sincère et désintéressée, c'est la magnifique solidarité nationale qui a démontré «à tous les esprits sceptiques, sécessionnistes, revanchards, et disposés à radicaliser à outrance leur rêve séparatiste» que l'Algérie est indivisible, que le vivre ensemble n'est pas une fiction ou un leurre.
La France restera toujours incontournable dans ce projet identitaire kabyle qu'il soit de nature purement culturel, ethnologique, anthropologique ou à visé exclusivement politique d'où ces velléités récurrentes chez cet ennemi d'hier à maintenir d'une manière ou d'une autre la question Kabyle au centre de ses préoccupations chaque fois qu'il est sollicité directement ou indirectement.
Il était inévitable que des épouvantails finissent inéluctablement, dans la foulée de ces revendications interminables et constamment jugées insignifiantes, par se préparer à construire la principauté de leurs rêves. Un mythe qui débouchera sur la création du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) 2001, devenu Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie 2013, suivi dans la même année de la formation à Paris du Gouvernement Provisoire Kabyle.
132 ans d'une politique coloniale abjecte qui écrasera impitoyablement et indistinctement tous les «indigènes» au point de susciter de mémorables insurrections et soulèvements populaires déclenchés au sein de toutes les tribus en majorité berbères ( Lalla Fatma N'soumer, Cheikh El-Mokrani, Cheikh El-Haddad ). La révolution algérienne comptera parmi ses stratèges, ses héros et ses martyrs les plus braves parmi les enfants non seulement de la Kabylie mais aussi des régions de l'Est ( Mostéfa Ben Boulaid, Larbi Ben M'Hidi, Abane Ramdane,Krim Belkacem, Didouche Mourad, Hocine Ait Ahmed, Ferhat Abbas, Amirouche Ait Hamouda... )
Il n'y aura pas une région qui n'aura pas sacrifié ses enfants les plus chers pour la cause nationale. En Oranie et au Sud, des Zaatchas à Ouled Sidi Cheikh, de Zabana à Ali la pointe sans oublier Si M'Hamed Bougara et tous les autres... Des dizaines de milliers de braves, des millions, patriotes et nationalistes anonymes.
Cette tragédie collective porteuse d'aspirations communes et de projet national commun traduira en permanence cette volonté indéfectible de constituer une unité politique nationale mais au sein de laquelle il aurait fallu et assez tôt introduire plus de justice à l'égard de revendications légitimes relatives à la culture amazighe auxquelles le pouvoir finira par y répondre tardivement, droits inaliénables qui seront toujours jugés comme insuffisants. ( Haut Commissariat chargé de la réhabilitation de l'amazighité et de la promotion de la langue amazighe/1995 -Le tamazight comme langue nationale/2002 - Le Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement du tamazight /2003 - La liberté de conscience et d'exercice du culte/2006 - Le tamazigh comme langue officielle/2016 Le tamazigh comme langue /2016 ).
«L'Etat ne peut exister qu'à la condition que les hommes dominés se soumettent à l'autorité revendiquée chaque fois par les dominateurs.» (Max Weber)
Cet état de droit ne peut se réaliser que si «les gouvernants qui reçoivent la compétence pour gérer les affaires publiques, détiennent le pouvoir et la force coercitive» et que si «la puissance étatique qui est la force, l'énergie du pouvoir institutionnalisé, influe sur le comportement du groupe de manière à obtenir de lui qu'il se soumette à l'idée de droit formulé par le souverain». (Burdeau)
Coercition, soumission, obéissance, modulation des comportements, tels sont les mots-clés et la panacée d'une paix sociale. «S'il n'existait que des structures sociales d'où toute violence serait absente, le concept d'Etat aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu'on appelle au sens propre du terme, l'anarchie. La violence n'est évidemment pas l'unique moyen normal de L'Etat, cela ne fait aucun doute, mais elle est son moyen spécifique.»(M. Weber). Si l'Etat a acquis légalement ce droit et ce monopole d'utiliser une violence qui ne peut être que légitime, il arrive souvent de voir que d'autres agents viennent à lui disputer ce droit et cet usage. Essentiellement antinomiques, ces deux états (de nature/de droit) ne peuvent pas et ne doivent pas coexister. Nous avons pu éteindre des incendies qu'on voyait mais celles que la haine dissimule dans les cœurs des gens, celles-là sont inextinguibles.
*Universitaire
Notes :
1. Saint Coran, Sourate Al-Hujurat, verset 13
2. Hadith du Pophète ( BSSL )
3. AGERON Charles-Robert, La France en Kabylie, Béjaïa, Tafat éditions, 2011, p.10.
4. Guy Pervillé, Du berbérisme colonial au berbérisme anti-colonial : la transmission du thème de l'identité berbère des auteurs coloniaux français aux intellectuels nationalises algériens (2004) Cahiers d'histoire immédiate, n° 34, automne 2008, pp.285-304
5. Aït AHMED Houcine, Mémoires d'un combattant. L'esprit d'indépendance, 1942-1952, Paris, Editions Messinger, 1983, p.179. Aït AHMED Houcine, Mémoires d'un combattant. L'esprit d'indépendance, 1942-1952, Paris, Editions Messinger, 1983, p.179.


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