Un haut responsable de l'Etat et une femme divorcée ont formé un réseau spécialisé dans l'escroquerie des personnes résidant dans la périphérie de Bir Touta au Sud d'Alger, où une femme prétendant être une employée dans une administration pénitentiaire, a promis à ses victimes qu'elle est en mesure de leur procurer des logements en échange de sommes importantes d'argent qui lui ont été remises en s‘appuyant sur la complicité d'un second suspect ; un haut cadre qui a exercé au ministère du Logement et de l'Urbanisme. Les faits de cette affaire remontent à quelques mois déjà, lorsque pas moins de 35 victimes se sont rapprochées du Procureur de la République près le tribunal de Boufarik pour dépôt de plaintes à l'encontre de deux suspects qui les ont escroqués et délestés de leur argent. Il s'agit de « A.A », une femme divorcée qui a reçu les dossiers de demandes de logements sociaux des différentes victimes en plus de 50000 dinars par dossier, prétendant qu'elle est un officier de l'administration carcérale, et qu'elle détient une relation d'amitié avec une personne importante dans le pays selon la même source. Après avoir reçu les dossiers et l'argent, elle a commencé à leur proposer des rendez-vous imaginaires, et au fil du temps, ils ont découvert que l'accusée leur a joué un mauvais tour, alors qu'elle-même ne dispose d'aucun logement, ou adresse pour que les victimes aillent la contacter, ce qui les a poussés vers la justice pour qu'elle soit identifiée. Pendant l'enquête, les services de sécurité ont inspecté le domicile du second suspect où ils ont découvert un certain nombre de cartouches et de balles de fusils. Il a été accusé de possession de munitions sans autorisation. Les deux suspects ont été poursuivis pour le délit de constitution d'une bande de malfaiteurs et escroquerie selon la même source. Une peine d'emprisonnement de 5 ans a été prononcée contre les deux mis en cause précise la même source.
