Hocine Aït Ahmed est rentré chez lui et "récupère bien", a déclaré au téléphone au site américain ‘'Huffington Post'', un proche du leader historique de la révolution algérienne et de l'opposition démocratique, présent à Lausanne, en Suisse. Hocine Aït Ahmed, 89 ans, a été victime d'un accident vasculaire cérébral et il a perdu l'usage de la parole, indique la source, qui précise qu'il n'est plus à l'hôpital mais chez lui. La même source s'est dite particulièrement "choquée" par l'empressement de certains médias qui ont annoncé, sans avoir la moindre information, des rumeurs concernant le décès de Hocine Aït Ahmed. Militant de la cause nationale depuis sa jeunesse, Hocine Aït Ahmed, a présenté, en 1948, un rapport qualifié de décisif sur les formes et la stratégie de la lutte armée pour l'indépendance. Il dirigera l'Organisation Spéciale (OS) en successeur de Mohamed Belouizad. Il a accompli un grand travail de structuration de l'Organisation Spéciale. Hocine Aït Ahmed est l'une des dernières grandes figures de la révolution algérienne. Il incarne aussi l'opposition démocratique en se positionnant, dès l'indépendance, contre le parti unique et la mise en place d'un système autoritaire. Son mot d'ordre qui continue d'avoir une grande résonance aujourd'hui et reste d'actualité est: "le patriotisme aujourd'hui, c'est la démocratie". Hocine Aït Ahmed est probablement l'homme politique qui a subi les campagnes de dénigrements les plus systématiques et les plus longues en Algérie. L'homme a pourtant toujours été prêt à un "compromis" qui met le pays dans un cycle vertueux mais a refusé énergiquement les "compromissions". De son coté, le membre de l'instance présidentielle du FFS, Ali Laskri a rassuré sur l'état de santé du leader historique du parti, Hocine Aït Ahmed. Selon Ali Laskri, il n'y a aucun motif d'inquiétude concernant l'état de santé de M. Aït Ahmed. « Aït Ahmed se rétablit. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter », a-t-il dit.
