Le marché des fruits et des légumes semble échapper encore à tout contrôle de ses prix, les spéculateurs imposent de nouveau leur loi, en flambant les coûts de certains produits maraichers, dont la salade qui est cédée à 200 dinars le kilogramme et la tomate à 100 dinars ! Finalement, les circuits de commercialisation des fruits et légumes restent largement dominés par une « mafia » qui le gère d'une spéculation à une autre, en saignant à blanc les consommateurs. De ce fait, les fêtes religieuses demeurent particulièrement les occasions à ne point rater pour ces opportunistes qui passent à l'action, sans la moindre honte. Une simple virée aux marchés des fruits et légumes de la ville et des communes de la wilaya, renseigne sur cette hausse vertigineuse des prix pratiqués à trois jours de la fête de l'Aïd El Adha. Ainsi, la salade qui se vendait à 70 dinars le kilogramme, voit son prix se tripler et finir à 200 dinars ! La tomate qui ne dépassait guère les 50 dinars le kilogramme, double son prix en l'espace d'une journée et se vend désormais à 100 dinars. Quant à la pomme de terre, son prix grimpe de jour en jour et avoisine déjà les 60 dinars. Face à cette soudaine flambée qui frappe les produits maraichers, les citoyens demeurent si étonnés du silence de la direction du commerce, qui ne parait point parvenir à contrôler ce marché, livré à l'anarchie où seuls les spéculateurs de tous bords en profitent, par l'imposition des prix qu'ils désirent sans s'inquiéter du pouvoir d'achat des citoyens, soumis déjà à de rudes épreuves, qui peut toujours s'éroder d'une saignée à l'autre.