Les habitants interpellent les autorités pour une meilleure couverture sanitaire. Selon les habitants, les infrastructure sanitaires se comptent sur les doigts et sont presque inexistantes, notamment dans certaines localités et surtout les villages isolés et ce à travers le territoire de la wilaya de Chlef . Les habitants sollicitent de toute urgence la direction de la santé et les services concernés, pour leur venir en aide et ce pour une meilleure couverture sanitaire. Selon ces citoyens qui se sentent dans un sens oublié pour ce qui est des soins en matière de santé, signalent l'absence de structures sanitaire et déplorent qu'aucune visite n'ait eu lieu de la part des autorités de la wilaya, afin qu'ils puissent constater sur le terrain, les difficultés rencontrées et trouver une solution pour mettre fin à leurs souffrances qui durent depuis plusieurs années. Certes les salles de soins de certains communes isolées existent, mais ont été, rappelons saccagées et incendiées durant la décennie noire par les groupes armés, qui sévissaient dans la région. Cependant depuis que la stabilité et la sécurité revenues, rien n'a été fait pour réhabiliter ces structures et les remettre en état, les rééquiper avec un encadrement médical, pour les habitants de cette localité. La commune de Oued Goussine accuse un manque flagrant en infrastructure sanitaire, telle qu'une maternité en gynécologie nécessaire et ce manque de structure affecte même des centres importants de la wilaya de Chlef et devient inquiétant, selon les femmes enceintes, qui refusent d'êtres prises en charge par les cliniques privées pour accoucher, vu les prix exorbitants et dont certains ne peuvent se permettre. Pour ce qui est de la localité d'Ouled Goussine, qui est dotée de trois "3" salles de soins, les habitants pourquoi sont elles abandonnées et fermées au citoyen, dont deux depuis 1990, quant à la troisième nouvelle salle, qui est située au douar Khaloufa, celle-ci est dépourvue d'équipement nécessaire et d'encadrement. Devant cette situation, qui perdure les patients sont dans l'obligation de faire le déplacement jusqu'au chef lieu de la commune, compliqué par l'absence de transport, aussi le citoyen doit recourir aux clandestins qui exigent des prix à 200 Da la course. La même situation est vécue également par les habitants du douar Laghmouna, avec une salle de soins est fermée depuis bien longtemps. Dans ce contexte il est à signaler que les habitants de cette région côtière, ont des difficultés à se déplacer, faute de moyens de transport, pour rejoindre la polyclinique de la commune d'Oued Goussine. A noter aussi que la salle de soins qui se trouve au douar Hamouine à l'ouest de la ville d'Oued Goussine est toujours fermée, depuis l'achèvement des travaux en 2005. Quant à la polyclinique de la commune de Zeboudja, celle-ci a été transformée en caserne pour la garde communale, les raisons invoquées sécurité oblige et pour les habitants du douar Berrakmouche, relevant de la dite commune doivent faire le déplacement pour les soins, idem pour les habitants du douar Souamet dans la commune de Sendjas. Après que la sécurité soit revenue et ce après une accalmie et une régression des activités des groupes armés, dans cette région, les habitants interpellent les autorités de la wilaya, afin d'intervenir et de procéder à la réalisation de nouvelles salles de soins pour une meilleure couverture sanitaire, qui est plus que préoccupante, pour les citoyens de ces localités isolées