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LE CREDIT DOCUMENTAIRE (CREDOC) : Prévu par la LFC 2009 et maintenu pour celle de l'année 2010 (PREMIERE PARTIE)
Publié dans Réflexion le 20 - 09 - 2010

L'introduction du crédit documentaire (CREDOC) prévu par la loi de finances complémentaire 2009 et maintenu pour celle de l'année 2010. Son application reste la grande préoccupation de l'heure des entreprises et occupe la quasi-totalité de l'actualité nationale. Permettez-moi de venir très respectueusement solliciter votre aimable accord afin d'y apporter ma contribution à cette question d'intérêt national. Encore une nouvelle fois, l'année en cours a bien été marquée, il faut le dire et c'est très important que nos entreprises n'ont pas réussi à faire émerger une économie de production et ce malgré après avoir institué le crédit documentaire (CREDOC) rappelons-le par la loi de finances complémentaire 2009 avec comme objectif de promouvoir la production nationale .En somme, rien d'extraordinaire pour libérer le pays de la forte dépendance d'un système économique et budgétaire par rapport aux hydrocarbures ou de la fiscalité pétrolière, ceci d'une part, on peut également constater que nos entreprises n'ont pas pu fournir plus d'efforts et de changement de leur image pour qu'elles s'inscrivent dans cet objectif de haute teneur politico-économique de substitution aux importations voire dans la nouvelle réorientation économique du pays visant à hisser les entreprises algériennes au niveau des exigences de l'économie de production d'autre part. Cela dit , il reste que la situation de l'économie d'entreprise dans le pays reste préoccupante notamment l'économie demeure liée à plus d'Etat que de marché. Ceci étant bien compris, cette situation est la conséquence directe sur la persistance sans cesse des importations et plus inquiétant encore en exporte presque rien. Alors que, l'après - pétrole oblige et impose l'impérieuse nécessité de s'inscrire résolument vers l'option de l'économie de marché et les connaissances. A se demander alors pourquoi, l'entreprise algérienne oubliant son rôle celui d'agent économique et sa place dans la politique économique du pays ou dans le processus des plans de relances économiques initiés et mis en œuvre par l'Etat. C'est ce qui pourrait expliquer une faible contribution de nos entreprises à la production nationale et notre dépendance de l'extérieur notamment le recours massif aux importations et davantage financées par les revenus des hydrocarbures (Rente) que par les mécanismes du marché. C'est cette réalité en face qu'il ne faut pas ignorer pour avancer dans la voie de notre développement économique et sans laquelle, la politique économique du pays aurait une portée limitée ou pour mieux maîtriser le processus de développement national et perfectionner notre système économique et financier. En effet, l'économie nationale demeure davantage financée par l'Etat que par les mécanismes du marché qui concernent et intéressent l'entreprise. Et si bien remettre nos entreprises au centre des débats afin, d'édifier un système économique et financier transparent qui nous permet de développer une économie d'entreprise qui contribue aux biens communs de la société et de l'Etat. C'est donner ainsi, toute la viabilité à l'économie nationale qui reste avec une forte expansion des dépenses soutenues par la rente pétrolière. C'est combien devient urgent de relancer les réformes économiques engagées depuis 1988 en particulier la réforme de l'entreprise pour améliorer le climat des affaires qui inspire la création des entreprises et l'investissement nécessaires et indispensables pour un développement durable qui suppose et implique les vertus de l'économie politique à savoir : production - emplois – capital – technologies. Cela doit susciter l'attention notamment, privilégier une stratégie par croissance externe basé sur le développement des relations commerciales et économiques, ce qui mérite toute l'attention voulue du gouvernement pour réfléchir sur la création d'un secrétariat d'Etat au commerce extérieur et ce afin d'accroître la dynamique économique d'affaires notamment concrétiser et encourager l'économie mixte à savoir partenariats, l'exportation valorisation du potentiel industriel etc… enfin, mettre l'Algérie au cœur du développement économiqueé commercial mondiale. Mais cela, passe nécessairement par une plus grande cohérence de démocratie, d'Etat de droit et de transparence. Un principe de bonne gouvernance pour l'efficacité économique, l'ouverture et l'initiative entrepreneuriale. C'est ainsi, rendre l'Algérie meilleure surtout dans le nouveau contexte de la mondialisation qui n'est plus un choix mais une exigence dont il faut l'implication effective de nos entreprises et de nos banques, considérées comme le lieu réel de la création de richesses. D'où la question est posée : Est-ce que nos entreprises sont entrain de répondre par des stratégies responsables? Dans cette optique, il faut donc maîtriser la gestion et valoriser la production des entreprise, il serait plus urgent pour les pouvoirs publics d'accentuer les efforts sur l'avancée des réformes économiques qui continuent de connaître le vide sur le terrain et restent toujours au centre de la grande polémique notamment il n'y a pas encore un consensus pour venir à bout d'une démarche économique mondiale ou nationale à l'effet de mettre à contribution les potentialités industrielles de nos entreprises dont-elles disposent au service de l'économie nationale. D'où, nos entreprises évoluent sans réformes économiques cohérentes. Autrement dit, ne sont pas entrain de se doter des moyens organisationnels de développement et de gestion en matière surtout d'engineering et d'expertise pour aller sur le marché international pour développer la croissance externe en complémentarité avec la croissance interne. Car, aujourd'hui, les pouvoirs publics ne peuvent agir seuls dans la sphère économique, en effet, on ne peut plus gouverner ou diriger et gérer seul, il faut une collégialité et l'apport des autres. C'est ainsi donc, la relation entre le gouvernement, les entreprises et les investisseurs doit être repensée en ce sens où l'intérêt de l'entreprise et de l'Etat est de haute teneur socio-économique. Cela étant dit, c'est une particularité importante qui doit s'inscrire dans le souci du bien commun de la collectivité nationale. Cela doit se traduire nécessairement par l'objectif de l'intégration de notre industrie par rapport aux matières premières dont disposent le pays et dont de grand efforts ont été consacrés à l'industrialisation du pays dans les années 1970/1980 qui restent plus que jamais une priorité nationale qui est un sujet à enjeu stratégique pour la viabilité économique du pays. On voit bien au regard de l'impact et la nécessité de développer une stratégie du commerce extérieur en appuie à la promotion de la production nationale et son développement au plan technologique, cela est d'autant plus nécessaire à fin de mettre l'entreprise algérienne au centre des évolutions mondiales et du monde de l'entreprise, aujourd'hui indispensable au développement économique du pays dans un contexte mondial ouvert. Aussi, il serait judicieux d'établir entre les entreprises publiques et privées que constituent l'entreprise Algérienne et en tant que , le nerf de guerre de l'économie doivent à cet effet se donner la main pour créer une véritable dynamique économique où émergeront de grands projets d'entreprise d'intérêts communs qu'il faut absolument cerner dans ce nouveau contexte économique mondial où nos entreprises sont désormais condamnées à se développer et s'affirmer tant sur le plan national que sur le plan international C'est là, que se révèle la principale difficulté du crédit documentaire dans son objectivité énoncé par les pouvoirs publics notamment, la réduction des importations avec pour objectif encore une fois de promouvoir la production locale Une réalité qu'il faut à présent placer au cœur de la gestion et des perspectives de nos entreprises. Effectivement, depuis l'entrée en vigueur de l'une des dispositions contenue dans la loi de finances complémentaire pour 2009 et qui s'est inscrite dans la continuité pour celle de l'année 2010,à savoir le maintien au recours du crédit documentaire (CREDOC) comme seul moyen de paiement sur les opérations du commerce extérieur et qui ne cesse d'alimenter l'actualité nationale notamment, cette procédure imposée continue à ce jour de susciter des inquiétudes et des réactions controversées en raison de son impact négatif sur les activités industrielles et commerciales des entreprises. Voilà, un signe, qui s'annonce révélateur d'une situation qui soulève un problème sérieux dans la gestion économique et financière du pays où l'Etat semble vouloir cerner ce problème à travers la réduction des importations avec pour objectif encourager la production nationale au moment , rien n'est encore préparé sur le terrain ou entrepris au niveau de la relation entreprise / banque et entreprise / marché pour le juste équilibre de la vie des entreprises entre l'économie, la finance et le marché adaptés aux nouvelles mutations économiques que connaît l'Algérie à savoir, l'économie de marché dont l'entreprise demeure en panne de relance et de perspectives et par conséquent n'est pas encore propice pour se conformer à cette nouvelle exigence dont son importance est considérable et tout particulièrement, d'une part l'essentiel des matières premières qui entrent dans le cycle de transformation pour la production de biens est importé, et d'autre part, où nos entreprises ont de plus en plus de mal à faire face notamment, sont entrain d'évoluer dans un environnement lourdement réglementées tantôt de droit public, tantôt de droit privé contraignant et empêchant leur intégration et leur développement. A vrai dire, c'est la problématique en fond et en forme de nos entreprises dans les nouvelles mutations et loin de stimuler l'adaptation et l'initiative entrepreneuriale notamment L'investissement et l'intégration économique pour sortir le pays de la dépendance de la rente des hydrocarbures ou du moins, s'inscrire en puissance
dans la relance de l'économie nationale. Sincèrement, l'autorité économique n'est pas un pouvoir suprême mais, tout simplement un service à fournir à la collectivité nationale avec l'obligation de résultats pour une sortie de crise et préparer l'avenir. Ceci dit, les idées sont plus importantes que l'argent, en effet la construction d'un pays moderne et développé s'apparente sur l'émergence des valeurs humaines (V H) et des valeurs du travail, hélas jusqu'ici rien n'a été fait au niveau de l'organisation scientifique ou dans le processus des mutations économiques. Cela dit, l'économie d'entreprise reste toujours dominée par les enjeux de L'économie administrée et otage des idéologies politiques partisanes. A suivre

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