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Autre conséquence de la crise de logements près de Saïda
Des locaux commerciaux abritent des familles à Sidi Aïssa
Publié dans La Voix de l'Oranie le 16 - 11 - 2009

Le village agricole de Sidi-Aïssa, comptant plus de 2.200 âmes et inauguré en 1974 par feu le président Boumédiène, à 18km de Saïda et relevant de la commune de Sidi-Amar, n'a jamais bénéficié de quotas de logements. La crise d'espace vital a obligé six (6) familles à squatter des locaux détournés ainsi de leur vocation commerciale.
C'est dire si cette agglomération a été effacée des tablettes des autorités chargées des nombreux projets de développement de l'habitat, sans parler du manque de perspectives sur les plans économique, social, culturel ou sportif. Ce tout petit douar semble croupir dans une région agro pastorale certes, mais qui recèle des potentialités touristiques de par ses richesses en eaux thermales, en environnement sylvestre, ses collines et ses paysages prêtant à la rêverie.
Ce village qui dispose d'une seule école primaire et d'un CEM pour accueillir de nombreux élèves, ne risque pas de connaître la surpopulation en classe et pour cause. Les jeunes n'arrivent pas à se marier, faute de logements où ils pourraient abriter leurs nouvelles familles et les maisonnettes érigées à l'origine, suffisent à peine à loger la marmaille fraternelle. Selon nos interlocuteurs, ce village n'a bénéficié d'aucun programme de construction de logements sociaux locatifs ou participatifs, depuis sa création en 1974. Les habitants subissent une crise de logements sans précédent, incitant certains d'entre eux à investir depuis 1982, une terre inculte sur laquelle ils ont construit des abris de fortune. Le nouveau programme qui semble avoir été concocté n'est pas près de voir le jour et pourtant, il devait être réalisé sur la parcelle agricole du Domaine Si Ramdane, dont une bonne partie est déjà squattée par des citoyens qui y ont érigé leurs bicoques. Faute de trouver mieux, six (6) des 12 locaux commerciaux que comptait le village depuis son origine, ont été détournés de leurs vocations initiales et servent désormais d'habitations aux familles en mal de logements.
L'unique centre de santé manque non seulement de personnel médical et paramédical, mais même des médicaments nécessaires aux premiers soins des patients, ce qui oblige ces derniers à se déplacer de jour comme de nuit, jusqu'à la commune mère ou celle d'Ouled Khaled, en cas d'urgence. Par ailleurs, les accès au village sont rendus de plus en plus difficiles, tellement les rues et trottoirs de Sidi Aissa ont été complètement dégradés, au point d'être impraticables aux véhicules. Quant à l'unique «centre culturel», devant distraire les jeunes de leur morosité quotidienne, nécessité oblige, il sert désormais de casernement aux gardes communaux, censés veiller à la sécurité du village. Comme pour tout arranger, le transport scolaire et l'éclairage public ne sont pas des modèles du genre dans ce village qui reste dépourvu d'activités commerciales, à commencer par un marché de fruits et légumes. Pour compenser la pénurie d'eau courante, l'ADE fait appel aux citernes tractées pour approvisionner cette localité réputée pourtant pour ses eaux minérales et thermales. Enfin, du côté de l'emploi, à l'instar des autres communes du pays, le chômage bat son plein à Sidi-Aïssa et ses jeunes ne savent plus quoi faire pour échapper à l'oisiveté et s'insérer dans le monde du travail. «Avez-vous été sensibilisés aux programmes de formation professionnels?...», leur avons-nous demandé. Pour toute réponse, nous n'avons eu qu'une moue significative.
Pourtant, les perspectives d'investissement entable ne manquent pas dans cette localité touristique: un hôtel, un super marché, un centre de loisirs pourraient compléter l'environnement de Hammam Sidi Aïssa, réputé pour ses eaux à l'échelle nationale et qui demeure l'unique solution offerte, pour créer de l'emploi pour les jeunes du village et pour inciter les visiteurs à loger sur place. «Au lieu de cela, ils sont obligés de se déplacer jusqu'à Saïda, pour se restaurer et se reposer voire s'approvisionner en victuailles, qu'ils ne trouvent pas forcément sur place», ajoutent les doyens de la région. Pour sa part, si le maire Zouaïa Ali reconnaît que sa commune est lésée depuis belle lurette, «il n'empêche qu'un programme spécial lui est réservé, pour être lancé dans les prochains mois, pour la faire sortir de l'anonymat», a-t-il souligné.


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