Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé mercredi tous les citoyens du monde à renoncer à la "haine" et à œuvrer en faveur d'un monde où tous les peuples puissent vivre dans le "respect" et "l'égalité", à l'occasion de la Journée internationale de la non-violence. "Il faut prôner la dignité humaine, rejeter l'intolérance et œuvrer en faveur d'un monde où les peuples de toutes les cultures et de toutes les confessions vivent ensemble dans le respect et l'égalité", a souligné M. Ban dans un communiqué rendu public à l'occasion de cette journée internationale. Le chef de l'ONU a demandé, dans ce sens, à tous les citoyens du monde, de "se laisser inspirer par le courage de personnalités telles que Mahatma Gandhi". "Nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi et le vibrant héritage de sa non-violence. Gandhi nous a montré la puissance de l'opposition pacifique face à l'oppression, à l'injustice et à la haine". "Renoncez au désaccord et à la haine, et défendez ce qui est bien et juste", a souligné M. Ban. "L'action destinée à mettre fin à cette violence peut commencer avec chacun d'entre nous, à la maison, à l'école, au travail. La violence peut être contagieuse, mais le dialogue pacifique peut l'être également, a-t-il ajouté. Selon le chef de l'ONU, il faut de la détermination pour dire non à "l'injustice", à la "discrimination" et à la "brutalité" ainsi que pour revendiquer le respect de la "diversité et des droits de l'homme fondamentaux". Il a, par ailleurs, affiché la détermination de l'ONU à mettre fin à la pauvreté en l'espace d'une génération. "La pauvreté offre un terrain fertile à la violence et à la criminalité", a-t-il souligné. Pour cela, "l'ONU insiste tant sur la concrétisation des objectifs du Millénaire pour le développement d'ici à 2015, et sur la formulation d'un nouveau programme de développement, axé sur la pauvreté et motivé par le développement durable", a-t-il expliqué. Devant l'accroissement de la population mondiale et l'intensification des pressions exercées sur la planète, le chef de l'ONU a également appelé à "prendre conscience de la violence que nous infligeons à la nature". "Dans notre aspiration à un avenir durable, nous devons obéir à l'impératif de ne nuire ni à la planète ni à ses habitants", a-t-il indiqué.