Le ministre tanzanien des Affaires étrangères a affirmé que l'Afrique ne devrait pas accepter le maintien du statu-quo au Sahara occidental ni la poursuite des souffrances du peuple sahraoui, a rapporté mercredi l'Agence de presse sahraouie (SPS). Lors de l'examen de l'agenda 2063 par la 25eme session du conseil exécutif de l'Union africaine (UA), qui se tient depuis lundi à Malabo, le chef de la diplomatie tanzanienne a rappelé à ses homologues, la déclaration du 50e anniversaire de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) sur le parachèvement du processus de décolonisation des pays du continent, la réalisation de la paix et du développement et la lutte contre la discrimination raciale". "Le peuple sahraoui souffre toujours des affres de l'occupation et nous ne pouvons accepter le maintien du statu-quo. Il est inadmissible que cette situation perdure jusqu'en 2063", a-t-il estimé. "Il est admis depuis 1983 que le peuple du Sahara Occidental accède à l'autodétermination à travers un referendum qui lui permet de choisir entre l'indépendance ou l'annexion au Maroc", a-t-il précisé. "Le Sénégal, la Mauritanie et l'Ethiopie sont les pays initiateurs de cette recommandation, qui a été adoptée par nous tous et même par le Maroc et la République Sahraouie. Le Sénégal l'a ensuite soumise à l'Assemblée générale de l'ONU qui l'a adoptée à l'unanimité", a rappelé le chef de la diplomatie tanzanienne.
