Le jumelage institutionnel entre la Direction générale des impôts algérienne (DGI) et la Direction générale des finances publiques française (DGFiP), lancé en 2015 dans le cadre de l'Accord d'association Algérie-UE, est "un exemple de réussite", a affirmé la Commission européenne chargée de la Politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement dans un rapport publié en juillet dernier. Dans son éditorial, le Commissaire européen en charge de la Politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, Johannes Hahn, a estimé qu'en 2017, le Programme d'assistance technique et d'échange d'information de l'UE (TAIEX) et le jumelage sont les instruments d'appui politique les plus efficaces dans les pays voisins de l'UE. "Soutenant l'approche d'égal à égal, ces instruments ont pu contribuer potentiellement à établir un processus de réforme crédible", a-t-il souligné. Quant au domaine du contrôle interne et de l'audit, la professionnalisation de ce métier a été sanctionnée par l'élaboration d'une nouvelle stratégie de contrôle interne qui a mis l'accent sur l'introduction de la maîtrise des risques. "La DGI a pu ainsi se doter de nouveaux outils de contrôle interne tels que la cartographies des processus, la cartographie des risques pour l'ensemble des métiers, les outils de la maitrise des risques, la charte d'audit et d'un code de déontologie répondant aux normes et standards internationaux de l'audit". S'agissant du domaine du recouvrement, le projet a misé sur l'instauration d'une nouvelle stratégie de recouvrement s'appuyant sur un cadre juridique rénové et un guide de procédures actualisé visant à soutenir l'amélioration de la chaîne de qualité du recouvrement, notamment des créances complexes et sur la rénovation du contrôle et du contentieux des droits indirects.