, a affirmé mardi à Alger le vice-président de cette instance, Abdelhafidh Milat, soutenant que le futur président de la République sera "choisi librement et dans la transparence" par le peuple algérien. "L'Autorité jouit d'une indépendance totale et sur tous les plans", a-t-il déclaré au forum d'El-Moudjahid, assurant que le transfert de toutes les prérogatives des autorités publiques, en matière électorale, à cette instance, s'est fait "sans encombre". M. Milat a reconnu, toutefois, que l'Autorité fait face à quelques "difficultés" et que le temps ne joue pas en faveur de l'instance qui doit installer rapidement ses démembrements prévues dans la loi sur l'Autorité nationale indépendante des élections, adoptée récemment. "La création de l'Autorité est intervenue en même temps que la convocation du corps électoral, ce qui complique un petit peu notre tâche", a-t-il regretté, soulignant que le défi pour l'autorité, sur ce plan, a trait au choix des hommes et des femmes qui vont la représenter au niveau des wilayas, puis des communes, pour permettre à l'instance de s'acquitter de sa mission convenablement. Néanmoins, M. Milat a affirmé que la liste des membres des délégations de wilayas est "prête" et que l'installation de ces délégations "interviendra dans les prochaines heures". Il a rappelé, à ce titre, que l'autorité est constituée, selon la nouvelle loi, d'un conseil, d'un bureau et d'un président. Elle dispose de démembrements représentés par des délégations de wilayas, assistée de membres des délégations au niveau des communes et des représentations diplomatiques et consulaires. Interrogé sur le refus de certains présidents d'Assemblée populaire communal (APC) d'organiser la prochaine élection présidentielle, M. Milat a affirmé que ces derniers n'ont "aucun rôle à jouer" dans la préparation et l'organisation de cette élection, soulignant que toutes les prérogatives en la matière ont été transférées à l'Autorité. "Ceux qui rejettent l'organisation de l'élection présidentielle représentent moins de 5%", a-t-il précisé, soulignant qu'ils "n'ont pas le droit d'entraver l'organisation de l'élection". Le vice-président de l'Autorité n'a pas écarté, par ailleurs, la présence d'observateurs internationaux à l'élection présidentielle du 12 décembre. "Ceux qui veulent suivre ces élections sont les bienvenus", a-t-il répondu à une question sur la possibilité d'inviter des observateurs internationaux.