L'adoption d'une nouvelle loi électorale dictée dans le sillage du dernier amendement constitutionnel, "boostera davantage la démocratie et l'action politique" en Algérie, a estimé mardi à Bouira, la présidente du parti Tajamou Amel El Djazaïr (TAJ), Fatma Zahra Zerouati, qui a appelé à l'implication de tous pour "espérer à édifier les institutions de l'Etat algérien". Lors d'un meeting organisé dans l'après-midi au siège de l'Office des établissements de jeunes (ODEJ), Mohamed Issiakhem, la présidente de TAJ a appelé les Algériens et Algériennes à "oeuvrer ensemble pour lutter contre toute forme de division ou d'exclusion afin de pouvoir tracer le chemin vers un véritable développement". "Notre parti TAJ constitue une des solutions à la crise que connaît l'Algérie. Nous allons participer aux premières élections législatives sous une nouvelle loi qui permet de se présenter avec une liste ouverte de candidats issus d'élite", a déclaré Mme Zerouati, tout en insistant devant l'assistance sur la nécessité de participer au vote pour, a-t-elle dit, "rendre au peuple sa souveraineté et son autorité". L'hôte de Bouira a jugé, par ailleurs, que tout boycott ou abstention "ne serviront à rien". "Par contre, nous devons être conscients et soucieux d'être présents au prochain rendez-vous électoral qui intervient dans une conjoncture différente et pleine de défis et de risques", a-t-elle encore souligné avant de réitérer son appel aux citoyens pour "veiller davantage à la préservation de la stabilité du pays et l'unification des rangs". "Les candidats de TAJ sont tenus d'honorer la charte des engagements du parti, afin de pouvoir représenter le peuple et porter sa voix. Cela nécessite la volonté des citoyens et l'engagement et la compétence des candidats afin de pouvoir réinstaurer un climat de confiance, via des pratiques nouvelles et une véritable participation politique", a-t-elle indiqué. Mme Zerouati a exhorté l'assistance à faire preuve de vigilance face aux tentatives de "semer le doute et le pessimisme au sein de la société", car, a-t-elle conclu, "cela mènera vers une autre impasse".