Les habitants de la bande de Ghaza ont besoin "d'actions, et non de paroles", pour surmonter les souffrances qu'ils subissent actuellement en raison des agressions de l'occupation sioniste contre l'enclave palestinienne, en proie à un génocide depuis octobre 2023, écrit mercredi le journal britannique The Guardian. Le journal a noté dans un éditorial que l'occupation sioniste fait face à une condamnation internationale massive pour ses actions contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, expliquant toutefois que "ces condamnations ne suffisent pas pour soulager les souffrances de la population". "Ce qui est nécessaire, c'est l'acheminement d'une aide supplémentaire aux habitants de la bande de Ghaza et l'instauration d'un cessez-le-feu", a souligné le média. Le journal a noté que le chef des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a exprimé ses craintes que des milliers d'enfants à Ghaza soient confrontés à la famine si l'aide humanitaire n'arrive pas dès que possible. Il a souligné aussi que plus de deux mois après l'arrêt de toute forme d'aide humanitaire à la bande de Ghaza, l'occupation sioniste continue de nier la vérité évidente selon laquelle ce territoire est au bord de la famine. Il a ajouté que malgré l'autorisation lundi par l'entité sioniste de l'entrée de l'aide aux habitants de l'enclave, celle-ci "reste très faible et ne répond pas aux besoins des habitants" du territoire. Il a estimé aussi que la livraison de cette aide aux personnes les plus nécessiteuses "n'est pas garantie et comporte de nombreux risques en raison des bombardements intensifs en cours, en particulier après que (le dénommé) Netanyahu a exprimé son intention de s'emparer de toute la bande de Ghaza". Le journal The Guardian a souligné que certains dirigeants occidentaux "ont finalement rompu leur silence après que le peuple palestinien de la bande de Ghaza ait été exposé à une véritable famine", ajoutant que "la position la plus importante parmi ces condamnations est celle de Washington", car les relations entre les Etats-Unis et l'entité sioniste connaissent actuellement "une nette divergence".