Le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a présenté, lundi, le nouveau texte de loi régissant les activités minières devant les membres du Conseil de la nation. La présentation du texte s'est déroulée lors d'une plénière présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, et de la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargée des mines, Karima Tafer. Lors de son exposé, le ministre a affirmé que ce texte de loi s'inscrivait dans le cadre d'une réforme globale du secteur minier et visait à réaliser la souveraineté économique et à diversifier les sources de revenu national en dehors du secteur des hydrocarbures, outre la création de milliers d'emplois directs et indirects et le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME). A cet égard, M. Arkab a souligné que cette réforme reposait sur un diagnostic approfondi de la réalité du secteur, ayant révélé plusieurs insuffisances, notamment la faiblesse des investissements dans l'exploration et la prospection, l'absence d'une base de données géologiques et minières précise, la rareté des nouvelles découvertes exploitables et la quasi-absence d'investissements étrangers, en sus de la faible production locale de certains minéraux, entraînant ainsi une augmentation continue des importations, malgré leur disponibilité locale. Le ministre d'Etat a souligné que le texte, adopté à la majorité par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), englobe un ensemble d'incitations et de mesures adoptées au niveau international, à même d'encourager les investissements miniers dans un cadre juridique et institutionnel stable, en se focalisant sur le développement de l'infrastructure géologique et en garantissant le libre accès à l'information, qui constitue la pierre angulaire pour le lancement de projets d'exploration efficaces.