L'examen professionnel devant regrouper tous les aides-soignants de santé publique ayant cumulé cinq années d'expérience dans leur fonction pour accéder à un grade supérieur n'a pas été suivi par tous les concernés. Si les 92 candidats qui étaient appelés à se présenter le 10 novembre dernier à l'Institut de formation paramédicale de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont répondu à la convocation qui leur a été adressée, les 129 autres convoqués à l'Institut de formation des sages-femmes de Tizi Ouzou ont refusé de s'y rendre. Concernant les raisons de ce refus, nos sources nous informent que les protestataires demandent, d'abord, un nouveau statut pour les aides-soignants de la santé publique. Précisons que les candidats convoqués à l'ex-Ecole paramédicale de Aïn El Hammam sont issus des EPH et EPSP de Larbaâ Nath Irathen, de l'EPH de Aïn El Hammam, ainsi que de l'EPSP d'Ifer-hounène. Vu le nombre important de candidats à cet examen, il a été organisé deux sessions, dont la seconde est prévue pour le 17 novembre et concernera 94 infirmiers qui seront encadrés à l'ex-Ecole paramédicale de Aïn El Hammam et 150 autres iront à l'INFSSF (Institut national de formation supérieure des sages-femmes) de Tizi Ouzou, si rien ne vient, encore une fois, perturber l'examen. Notons que l'examen en question répond, selon les organisateurs de l'ex-Ecole paramédicale de Aïn El Hammam, à la demande de la Fonction publique de promouvoir les fonctionnaires concernés au grade d' «aides-soignants principaux de santé publique avec les avantages y inhérents», nous indique-t-on.