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Le handicapé le plus célèbre est un physicien de renommée
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2006

Handicapé à 90%, cela ne l'empêche pas d'être l'un des scientifiques les plus populaires et respectés de la planète. Ceux qui le connaissent bien n'hésitent pas à le comparer à Newton ou à Einstein. C'est que ce scientifique atypique s'est réellement surpassé pour parvenir là où il est arrivé, c'est-à-dire une place que lui envieraient bon nombre de ses pairs. Ne lui faites pas part surtout de votre compassion.
Il en a horreur. On le regarde avec respect, voire avec envie.
Frappé à 20 ans d'une sclérose latérale amyotrophique alors que les médecins lui ne donnaient pas plus de 2 ans d'existence, le physicien a certes perdu peu à peu l'usage de son corps et il vit toujours, faisant un magistral pied de nez aux toubibs qui avaient pronostiqué sa disparition, il y a plus de 40 ans.
Aujourd'hui, Hawking du haut de ses 63 ans continue de scruter l'existence et ses secrets, dans son fauteuil roulant et ne s'exprimant qu'à l'aide d'un synthétiseur vocal.
S'il a vu presque tous ses membres se flétrir et son corps dépérir, notre génie a préservé tout son esprit qui lui a permis de procéder à des recherches classées patrimoine de l'humanité comme par exemple, ses travaux sur le big- bang et les trous noirs qui font autorité dans le domaine et qui lui valent une célébrité bien méritée et son best-seller vendu à 25 millions d'exemplaires a révolutionné la physique et le cosmos. C'était en 1988 et Une brève histoire du temps avait propulsé le professeur à l'université de Cambridge au firmament de la célébrité…
Les premières années
Stephen William Hawking naît le 8 janvier 1942 à Oxford en Angleterre. Sa mère Isobel était membre du parti communiste britannique dans les années 1930. Son père est biologiste, chercheur en maladies tropicales et travaille à Londres où toute la famille vit. En 1959, à
17 ans, Hawking s'inscrit à l'université d'Oxford où son père avait étudié. Il souhaite que son fils devienne médecin. Mais Stephen veut plutôt étudier les mathématiques. Cette matière n'étant pas au cursus de l'université, il choisit d'étudier la physique. De là est née une vocation.
En 1962, il obtient une licence en sciences naturelles avec honneur et quitte Oxford pour poursuivre ses études à l'institut d'astronomie de l'université de Cambridge pour préparer son doctorat. Ses études lui offrent l'opportunité d'approfondir les maths, et il y fait de la recherche en cosmologie, un domaine que personne n'a encore exploré.
En 1962, à 20 ans, il rencontre sa future épouse Jane Wilde, une étudiante au collège de Londres. Mais en 1963, on lui diagnostique les premiers troubles d'une sclérose, un cas atypique appelé la sclérose latérale amyotrophique ou la maladie de Charcot. Malgré son handicap, il parvient à poursuivre ses études et se marie avec Jane en 1965. Elle lui donnera trois enfants.
La maladie de Charcot est généralement irréversible. Elle est dégénératrice du motoneurone. On constate, aujourd'hui, qu'elle provoque dans 95% des cas, un vieillissement précoce des neurones moteurs. Elle touche environ sept personnes sur 100 000. Hawking semble compter parmi les 5% des malades à avoir été épargnés d'une mort prématurée.
L'état de santé de Hawking se détériore rapidement et les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Dans son esprit, ce fut une époque de profond désespoir et cela signifiait qu'il ne devait même pas avoir le temps d'obtenir son doctorat en physique. «Mes rêves à l'époque, se souvient-il, étaient assez perturbés. Avant que le diagnostic ne soit posé, la vie m'ennuyait. Rien ne semblait en valoir la
peine. Mais peu de temps après que je sois sorti de l'hôpital, j'ai rêvé que j'allais être exécuté. J'ai soudain réalisé qu'il y avait pas mal de choses qui en valaient la peine et que je pourrais faire, si j'étais gracié. Un autre rêve que j'ai fait, quelquefois, fut que je sacrifiais ma vie pour en sauver d'autres. Après tout, si je devais de toute façon mourir, autant faire quelque chose de bien. Mais je ne suis pas mort. En fait, bien qu'un nuage était suspendu au-dessus de mon avenir, j'ai trouvé, à ma grande surprise, que j'appréciais la vie présente plus qu'auparavant.»
Hawking ne nie pas que son entourage a joué un rôle positif dans sa vie, notamment Jane sa compagne : «Les fiançailles avec Jane ont changé ma vie. Elles m'ont donné une raison de vivre.»
Un éternel optimiste
Quand on lui demande ce qu'il a ressenti après avoir contracté cette maladie, il répond sans détour : «Le fait de réaliser que j'ai une maladie incurable, qui va probablement me tuer dans quelques années, fut quelque peu un choc. Comment quelque chose comme cela pouvait-il m'arriver ? Toutefois, pendant que je séjournais à l'hôpital, je vis un garçon que je connaissais vaguement mourir de la leucémie, dans le lit opposé au mien. Cela n'avait pas été un beau spectacle. Clairement, il y avait des gens qui étaient plus malades que moi. Au moins, ma condition ne me rendait pas malade. Chaque fois que je m'incline à m'apitoyer sur moi-même, je pense à cet enfant.»
En raison de sa maladie, à la fin des années 1970, son discours est devenu presque inintelligible pour le public. Pour survivre, il est contraint de subir une trachéotomie pour faciliter sa respiration.
L'opération le prive de sa voix pour la vie. Durant ses études, Hawking démontre que la théorie de la relativité générale d'Einstein implique que l'espace et le temps ont eu un commencement, le big-bang et une fin, les trous noirs.
«Au commencement, note-t-il, il y avait un vide, une forme curieuse de vide, un néant ne contenant aucun espace… ni temps, aucune matière, aucune lumière, aucun bruit.»
Et de se poser des questions tout aussi pertinentes les unes que les autres. Que savons-nous de l'univers ? Et comment le
savons-nous ? D'où vient l'univers ? Et où va-t-il ? L'univers a-t-il eu un commencement, et si oui qu'y avait-il avant ? Quelle est la nature du temps ? Aura-t-il une fin ?
«Nous ne savons rien au sujet de l'univers jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge mûr d'un milliard de trillionième de secondes. C'est-à-dire un instant très court après la création dans le big-bang. Seule Dieu sait ce qui s'est produit au commencement même.»
Hawking en homme de science, s'est quelque peu détaché des préceptes religieux, ce qui lui a valu les remontrances de l'Eglise et Jean Paul II en 1981, qui avait, lors d'une cérémonie pontificale, déclaré : «Nous avons raison d' étudier l'évolution de l'univers depuis le big- bang, mais nous ne devrions pas explorer le big-bang car il s'agit de l'instant de la création et donc l'œuvre de Dieu.»
Réplique de Hawking : «Les intentions de la Bible sont claires. Elle ne souhaite pas enseigner comment va le ciel, mais comment on va au ciel.»
Célébrité
Son exemple a tellement frappé les imaginations qu'au moins cinq biographies ont été rédigées à l'intention des enfants. Dans un sondage publié le 6 octobre 2004 dans un magazine britannique, les journalistes ont demandé à 500 adolescents, âgés entre 16 et
18 ans, quelle était la personne qu'ils admiraient le plus.
Stephen Hawking est arrivé en deuxième place derrière le sportif Wilkinson, héros de la
Coupe de rugby de l'union anglaise. Ce dernier avoua qu'il était très fier d'avoir pour challenger Stephen. David Beckham, capitaine de l'équipe anglaise de football, vient en troisième place.
Hawking sur son fauteuil roulant se contentera de dire : «Je suis honoré de tenir le rôle d'un modèle d'inspiration.» Le magazine People, quant à lui, a élu Stephen parmi les 25 personnes les plus fascinantes. De même qu'il a été sacré deuxième personne la plus intelligente du Royaume uni.
Parcours
Né en 1942, Hawking est handicapé depuis l'âge de 20 ans. Alors que les médecins pronostiquaient deux ans au maximum d'existence au jeune Stephen en 1962, celui-ci vit toujours certes difficilement mais il est là et bien là. Ses travaux sur la physique et la cosmologie en ont fait un physicien de renommée mondiale, de la trempe de Newton ou d'Enstein. Hawking a cherché à vulgariser son travail, dans son livre Une brève histoire du temps, qui a fait un tabac, édité à plus de
25 millions d'exemplaires. Ardu pour les non-initiés, ce livre a été revu et simplifié dans sa deuxième version sortie ,il y a peu et intitulée, Une belle histoire du temps.
«L'approche habituelle de la science consistant à construire un modèle mathématique ne permet pas de répondre aux questions du pourquoi. Il devrait y avoir un univers répondant au modèle descriptif. La théorie unifiée a-t-elle besoin d'un créateur et si oui, a-t-il un autre effet sur l'univers ? Et qui l'a créé ?»
En posant sa théorie comme tous les cosmologistes, Hawking s'est mis en porte-à-faux avec le dogme et la religion chrétienne qui le lui ont vertement fait savoir…


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