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Bernard Bajolet succède à Colin de Verdière
Publié dans El Watan le 03 - 08 - 2006

Celui qui prendra les rênes de l'ambassade de France à Alger, M. Bernard Bajolet, 56 ans, est un vieux routier de la diplomatie dont la biographie explique qu'après son passage en Algérie et en Jordanie, il a fait «l'école de la diplomatie en gilet pare-balles» en Bosnie et récemment en Irak.
En somme, Bernard Bajolet est un habitué des missions délicates. Son défi sera désormais de décrisper les relations algéro-françaises autour des questions du «devoir de repentance» du colonialisme ainsi que les problèmes liés à la circulation des Algériens (à cause des conditions d'octroi des visas pour la France). Hubert Colin de Verdière laissera, de son côté, un parcours à l'ambassade de France en Algérie au goût d'inachevé à cause de l'impossibilité de mener le projet de traité d'amitié à son terme. La nomination de Bernard Bajolet marque ainsi la volonté du Quai d'Orsay de hisser au plus haut les relations entre les deux pays. Le CV du nouvel ambassadeur laisse deviner un fin connaisseur des questions arabes et maghrébines. Son premier poste a été celui de Premier secrétaire à l'ambassade de France en Algérie, puis attaché auprès de Jean François-Ponclet, alors ministre des Affaires étrangères. Sa carrière l'a mené ensuite en Italie, puis en Syrie, comme conseiller. Après une année sabbatique à l'université de Harvard, il devient directeur-adjoint pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Après avoir passé quatre ans dans une Bosnie en flammes, il a été nommé en septembre 2003, chef de la Section des intérêts français en Irak. Il eut à gérer durant cette période la prise d'otages des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot ainsi que de la reporter de Libération, Florence Aubenas. Autre détail important : le nouvel ambassadeur français est un ami de longue date de Dominique de Villepin, actuel Premier ministre français. L'on dépeint M. Bajolet comme étant un diplomate hors pair, doué d'une grande patience. Il parle, par ailleurs, couramment l'arabe. Difficile, pourrait-on penser, de ne pas faire le parallèle avec un autre arabophone spécialiste de l'Irak : le prochain ambassadeur américain à Alger, M. Robert S. Ford. La rivalité entre la France et les Etats-Unis de l'Algérie s'annonce rude. Le nouvel ambassadeur français devra mettre à profit ses talents de diplomatie pour convaincre les opérateurs économiques français de s'intéresser davantage au marché algérien en constante «américanisation». Contacté, hier, le service de communication de l'ambassade de France à Alger était dans l'impossibilité de livrer les raisons du départ de M. De Verdière. Ce dernier aura laissé le souvenir d'un diplomate ayant su tisser, durant son séjour algérois, des liens avec les principaux acteurs des milieux politiques et économiques algériens. En pleine polémique sur la loi du 23 février qui glorifiait le colonialisme, il n'avait pas hésité à se rendre à Sétif, pour dénoncer des actes colonialistes. Il a été ainsi le premier représentant de l'Etat français, avec l'accord des plus hautes autorités de son pays, à avoir reconnu que le 8 mai 1945 il y eut un massacre à Sétif relevant de la responsabilité française. Un acte dont la valeur a été jugée hautement symbolique.

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