Le P/APC de cette commune, qui relève de la circonscription administrative de Birtouta, a, en effet, évoqué bon nombre d'écueils, entre autres, celui lié au fait que sa municipalité ne possède même pas de polyclinique. A ce sujet, une requête, selon le maire, a été transmise à la wilaya d'Alger, depuis trois ans, dans le but de financer la construction de cette infrastructure sanitaire dans le territoire de Tessala El Merdja. «La salle des soins qui date des années 1970 n'arrive plus à répondre aux demandes de mes concitoyens. Ces derniers doivent se déplacer à l'hôpital de Douéra ou à celui de Boufarik pour une urgence. Les malades doivent jouer des coudes et des connaissances pour espérer une prise en charge, vu le nombre important de malades qui s'y présentent chaque jour.» Le premier magistrat de cette commune a même affirmé que le lotissement destiné à accueillir ce projet a été préalablement choisi. Cependant, Nennouche a indiqué que les destinataires de cette requête, en l'occurrence le DSP, n'ont pas jugé utile la faisabilité de ce projet. Idem pour le centre culturel qui a coûté à l'APC «les yeux de la tête», mais demeure dépourvu de la connexion ADSL. «Nous avons demandé à Algérie Télécom de nous connecter à Internet afin de faciliter aux jeunes de naviguer sur le cyber espace mais celle-ci a refusé sous le motif que le projet n'est pas rentable.» Le P/APC a demandé à la wilaya de raser la soixantaine de baraques constituant le bidonville du centre-ville et de récupérer l'assiette du terrain. «Jusqu'à présent, nous attendons toujours la concrétisation de cette demande.» Dans le chapitre des demandes restées lettres mortes, le P/APC de Tessala El Merdja évoquera également le secteur des transports. Mohamed Nenouche ne ratera pas cette occasion pour fustiger les responsables chargés du secteur des transports. «Nous avons envoyé plusieurs correspondances à la direction des transport afin d'affecter des lignes au profit de notre commune. Rien n'a été fait», a-t-il souligné. Il ajoutera que la population de sa commune fait face aux dangers liés aux accidents de la route, puisque travailleurs et étudiants sont obligés de se rendre chaque matin aux ordures de la RN1, guetter le moindre transporteur à destination de Tafourah ou de Blida. «Nous avons demandé également la réalisation d'une station de transports urbains, mais rien n'a été fait jusqu'à présent», ajoute le conférencier. Le transport universitaire n'est pas en reste, puisque, selon le maire de Tessalla El Merdja, un seul bus a été affecté par l'entreprise de transport universitaire Tahkout pour transporter plus de 450 étudiants. «Nous avons envoyé une correspondance à Tahkout, mais nous n'avons eu aucune réponse.» Dans le chapitre réservé au logement, le projet de réalisation de 80 logements de type LSP, confié a à l'OPGI Dar El Beïda, n'a pas encore vu le jour, malgré qu'il soit programmé depuis 2001. Les souscripteurs, qui ont versé chacun 25 millions de centimes, espèrent un jour récupérer les clefs de leur habitation. Le P/APC, qui a dénoncé ce retard dans les programmes de logements au profit des habitants de sa commune, reconnaît que la formule LSP n'a pas réalisé tous ses objectifs au niveau de la capitale.
