Ce 3e colloque, qui a débuté ses travaux ce 16 avril, n'est en fait qu'une rencontre entre les scientifiques et les ingénieurs en mathématiques des trois pays du Maghreb, qui traduit la collaboration, la participation et la mobilité des universitaires maghrébins en vue de fructifier leurs recherches, pour s'intégrer dans la communauté scientifique internationale. Le Maghreb est pourvu de cette richesse humaine qui mérite une prise en charge conséquente par les pouvoirs des trois pays, Tunisie, Algérie et Maroc. «Ondes sismiques» ; «Interaction fluides structures» ; «Modélisation en milieu poreux» ; «Grands systèmes» ; tels sont les thèmes débattus lors d'un tutorial sur la modélisation et les méthodes numériques de traitement des équations aux dérivés partiels, qui s'est déroulé durant les deux jours qui ont précédé l'ouverture de ce 3e Tamtam. Le programme de cette manifestation purement scientifique s'articulera autour de 12 conférences, 40 communications orales et une vingtaine de communications murales. D'éminents chercheurs et universitaires européens et algériens exerçant dans les grandes universités françaises et américaines se sont joints à leurs camarades maghrébins pour participer à ce colloque et s'engager surtout dans cette dynamique de la culture scientifique maghrébine. Le souci de mettre en place les mécanismes qui favorisent l'intégration des scientifiques maghrébins dans les laboratoires internationaux de recherches d'une part et leur intégration dans le processus du développement scientifique maghrébin demeure posé, d'autre part. Il faut que les politiques de ces pays du Maghreb se décident, enfin, à offrir les conditions matérielles aux scientifiques pour rendre cette terre du Maghreb attractive aux scientifiques établis à l'étranger. La révolution du numérique constitue une opportunité pour le Maghreb, dans le but de s'intégrer dans le processus du développement inscrit dans le cadre de la mondialisation. La prochaine édition du Tamtam aura lieu en 2009 au Maroc.
