Ainsi, dans la commune de Corso, l'évitement de la RN24, qui contourne la ville par le sud, enregistre un énorme retard. Entamé en septembre 2006, cet important projet dont le coût de réalisation s'élève à 170 millions de dinars dépasse de trop le délai de livraison initial, à savoir la fin de l'année 2007. Ce qui n'a pas été sans conséquences sur le trafic routier sur la RN24. Chaque jour, des processions interminables de véhicules se forment sur cette route au grand dam des automobilistes et des voyageurs. Le projet de l'évitement de la commune de Si Mustapha, sur la RN12, a aussi enregistré des lenteurs. Il consiste en la réalisation de deux ouvrages d'art et de deux kilomètres de route devant éviter aux automobilistes de passer par les villes des Issers et de Si Mustapha. Là aussi on risque de faire subir au citoyen, pendant quelques mois encore, les conséquences du retard. C'est devenu insupportable. Des embouteillages se forment sur les deux voies de la RN12 au niveau de Si Mustapha. Les travaux, lancés en 2006, devaient être achevés après 18 mois. La livraison du projet était prévue pour le début de l'année 2008. En janvier 2007, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul avait estimé le taux d'avancement des travaux à 60%. Un taux qui laisse à penser aujourd'hui que le projet n'a pas avancé à l'allure escomptée. Sollicitée par nos soins à plusieurs reprises pour plus d'informations sur ces projets, la DTP a préféré se dérober nous disant à chaque fois que le directeur n'était pas disponible. Les informations en notre possession indiquent que le dernier projet cité a été confié, dans un premier temps, à deux importantes entreprises nationales, à savoir Sonatro et l'Engeoa. Suite aux lenteurs enregistrées, le contrat conclu avec l'une des deux entreprises a été résilié à la fin de l'année 2008. En avril 2008 le DTP déclarait à la presse que le projet serait fini en juillet 2008. Cependant, près d'une année après, les travaux sont toujours en cours. Le pont en cours de réalisation, dans la commune de Naciria, lancé en 2008, connaît la même situation. Un ouvrage dont la réalisation traîne malgré la longue attente de la population locale.
